IDEE FASHION : Les toits végétalisés

Avec de nouvelles manières pour végétaliser la ville et après la mode des murs végétaux, voici poindre l’idée de planter les toits. Cette solution permet d’isoler les bâtiments des amplitudes thermiques tout en apportant une verdure salutaire pour dépolluer et assainir l’air, apporter un surcroît d’oxygène et de bien-être aux citadins. A la campagne, un toit végétalisé augure également une meilleure intégration des bâtiments dans la nature. Voici comment s’y prendre…

 

Les conditions requises

Bien sûr, vous l’aurez deviné, tous les toits ne peuvent pas accueillir de végétation. Si les toits-terrasses sont les mieux adaptés, il n’en va pas de même pour les toits traditionnels par trop pentus. Dès que l’on constate une faible inclinaison du support, des techniques appropriées s’avèrent indispensables.

Avant d’entreprendre une telle réalisation sur un bâtiment existant, il est indispensable de demander l’avis d’un architecte, en particulier pour s’assurer de la solidité de la structure et du poids acceptable par m2. Bien entendu, il vous faudra tout d’abord assurer une parfaite étanchéité de la surface à couvrir pour éviter tout « dégât des eaux ». Ensuite, prévoyez la pose de bâches et géotextiles, membranes de drainage et matériau hyper léger de drainage assurent un rôle technique prépondérant.

Plusieurs entreprises spécialisées fournissent le matériel voire des kits d’installation étudiés afin de faciliter la mise en œuvre. Il sera toujours sage de prendre conseil auprès de ces spécialistes avant tout projet.

La technique au service de la créativité

La végétalisation proprement dite, hors étanchéité, consiste à étaler uniformément un mélange-support le plus léger possible. Pour ce faire, l’emploi de pouzzolane et/ ou de polystyrène est souvent indispensable.

Le drainage est aussi très important afin d’éviter toute accumulation et débordement d’eau. Prévoir aussi le poids et la fonte d’une couche de neige. La surface est généralement couverte de modules moulés en polystyrène ou plastique, légers et efficaces, assurant un vide d’air salutaire. Le substrat est ensuite étalé uniformément à leur surface. En cas de pente, prévoyez de positionner des éléments verticaux évitant le glissement du support de culture, ceci sans freiner l’écoulement naturel des eaux. La couche de substrat varie selon les cas (plantations extensives ou intensives) entre 5 cm minimum et 20 cm d’épaisseur. Le poids total au m² varie entre 50 et 300 kg au m².

La plantation est pratiquée le plus souvent en juxtaposant des rouleaux précultivés, comme pour le placage du gazon, voire des modules rigides le plus souvent constitués d’un mélange de différentes variétés d’orpins, (Sedum sp. et cv.) couvre-sol. Voilà bien les plantes les plus valeureuses.
L’emploi de diverses variétés permet alors d’obtenir un joli patchwork de feuillage et de floraisons. Ceci assure un effet immédiat après pose. Dans le cas de pente accentuée et d’une installation « rustique », la pose d’un grillage à fines mailles (à poules) fixé au toit et sur la végétation grâce à des cavaliers peut s’avérer indispensable.

Comptez deux jours de pose pour une surface de 100 m² environ.

 

Les personnalisations limitées

Il est bien sûr tentant d’enrichir les plaques standard de sedums employées avec son propre choix de plantes pour un effet plus original. Selon l’orientation et le climat, voici une courte liste de plantes adaptées et qui méritent d’être tentées. Insérez alors les jeunes plants dans les plaques mises en place en lardant précautionneusement le tapis juste installé.

Pour la mi-ombre en climat continental

Campanula rotundifolia
Prunella grandiflora
Asplenium trichomanes (fougère)
– Polypode commun ou Polypodium vulgare (fougère)
Duchesnea indica (fraisier)
Saxifraga umbrosa
Luzula nivea
Persicaria affinis
– Lysimaque ou Lysimachia nummulartia

 

Pour le plein soleil en climat continental

– Ciboulette et ails d’ornement nains
Dianthus deltoides et arenarius
– Saponaire ou Saponaria ocymoides
– Vergerette ou Hieracium
Petrorhagia saxifraga
– Thyms rampants et en boule
– Fétuque ovine bleue et amethystina
– Origan
– Joubarbes / Sempervivum
Geranium sanguineum
– Iris tectorum
– Millepertuis ou Hypericum polyphyllum
Ornithogalum umbellatum (belle de onze heures)
Muscari armeniacum
– Crocus variés
– Gazon d’Espagne ou Armeria maritima
Silene maritima
Euphorbia myrsinites
Acaena sp.
Koeleria
Artemisia stelleriana

 

Pour les régions méditerranéennes et clémentes

– Pourpier ou Delosperma sp.
Stipa tenuifolia
Kikuyu
Dichondra repens
Aeonium

L’entretien

Il se limite en un arrosage succinct si l’installation est pratiquée entre mi-avril et septembre. Mais surtout, c’est un ou deux désherbages annuels qui permettront de limiter l’invasion de plantes opportunistes venues par graines portées par le vent. Il suffit bien souvent de les arracher à la main lors de visites de routine, certes faciles sur un toit-terrasse, moins aisées mais pas trop périlleuses grâce à l’emploi d’une échelle de couvreur.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com écrit par Philippe Ferret

JARDINS A THEMES : Les plantes qui se colonisent

Les ‘plantes carpettes’ s’installent dans les joints d’un dallage ‘rustique’, d’un escalier ou encore d’un vieux mur.

Il est facile de mettre en valeur un vieux muret du jardin en plantant dans les cavités. Les plantes grimpantes permettent en peu de temps d’habiller une façade ou un treillage.

Les fleurs sauvages et les graminées ont la faculté de se disperser dans le jardin car elles se ressèment seules très facilement.

Certain arbustes également colonisent en clin d’œil le moindre espace libre ou terrains vagues

quels sont ces plantes :

sur façades :

Clematis montana ‘Elisabeth’ – Clématite – RENONCULACEES
Ses nombreuses vrilles lui permettent de grimper partout !

Centranthus ruber – Valériane rouge – ACANTHACEES
Le centranthus se ressème spontanément et colonise les vieux murs.

les plantes qui se sèment spontanément :

Buddleia davidii ‘Royal Red’ – Arbre aux papillons – BUDDLEIACEES
La production de graines est très importante, le Buddleia se ressème spontanément.

Papaver orientalis ‘Allegro’ – Pavot d’Orient – PAPAVERACEES
Le Coquelicot est une plante vagabonde

Stipa gigantea– Cheveux d’ange – GRAMINEES
Le vent disperse les graines de ses épis.

sur les murets :

Rosmarinus officinalis ‘Pointe du Raz’ – Romarin rampant – LAMIACEES
Il a un port rampant et une belle floraison.

Anthemis nobilis – Camomille – ASTERACEES
Une plante à la vertu officinale pour fleurir un vieux muret.

Sempervivum tectum – Joubarbe rose – CRASSULACEES
N’ayant besoin ni de beaucoup de terre ni de beaucoup d’eau, au contraire, elle pousse dans les interstices, les potées, les rocailles ou les murets.

pour les rocailles :

Erigeron karvinskianus – Erigeron mauve – ASTERACEES
Idéale pour rocaille et muret, mais convient également pour les massifs.

Cerastium tomentosum – Coussin d’argent – CARYOPHYLLACEES
Un couvre-sol de choc, pour le plein soleil.

Sedum spurium – Sedum couvre sol – CRASSULACEES
Le sedum est une plante basse tapissante.

Alyssum maritimum – Alysse odorante ‘ Tapis de neige’ – CRUCIFERES
Une plante naine, à végétation rapide et tapissante.

Thymus serpyllum – Thym serpolet – LABIACEES
Excellent couvre-sol persistant, il ne craint pas le piétinement, au contraire, ça le rend plus odorant.
ou
Thym ordinaire

Campanula muralis – Campanule des murs – CAMPANULACEES
Une plante incontournable pour les bordures et les rocailles.
ou
Phlox subulata – Phlox mousse violet – POLEMONIACEES
Très bonne plante vivace en coussinet à utiliser pour rocailles.

Armeria maritima – gazon d’Espagne blanc – PLUMBAGINACEES
Charmante plante de rocaille en forme de coussins.

Sedum acre – sedum âcre – CRASSULACEES
Le sedum est une plante basse, très tapissante.

 

JARDIN A THEMES : Le jardin hispano mauresque

Le Generalife, jardins de l’Alhambra à Grenade, est construit en terrasse et patios, et nous émerveille par la maîtrise total de l’eau et ses jeux d’ombres et lumières.Le jardin hispano mauresque est un type d’aménagement paysager, héritier du jardin persan, qui s’est développé  au Moyen-Orient et dans les territoires occupés par les Arabes autour du bassin méditerranéen essentiellement en Espagne.

La tradition musulmane nous montre un jardin-verger divisé par des allées et des canaux ; la dispersion des arbres fruitiers sans ordre apparent (orangers, figuiers, kakis, pêchers,..), des pergolas couvertes des grimpantes (rosiers, jasmins, chèvrefeuilles, bougainvilliers..), les bassins au niveau du sol et des haies taillées entourés de fleurs.
Un modèle idéal de jardin du sud en plein soleil

Il est constitué de:

l’if fastigié : Arbre de petite taille au port élancé et au feuillage doré, sa longévité peut atteindre plusieurs siècles.

du jasmin officinal : Une plante grimpante délicatement parfumée… Ce jasmin forme des petites fleurs blanches, très parfumées, de juin à septembre

du laurier rose : Ce grand arbuste de soleil très florifère aux feuilles allongées, fines et vert brillant offre des fleurs simples rouges, jaunes, roses ou blanches

du lantana camara : Ce buisson ramifié et persistant offre une superbe floraison bicolore de juin à octobre : blanc et jaune, orange et jaune ou encore rose et jaune

du citronnier : Arbre de port érigé et de croissance rapide, le citronnier possède une floraison blanche parfumée et des fruits ovales, assez gros, au zeste très parfumé

du figuier : (Ficus carica)
Cet arbre des régions chaudes et ensoleillées pousse même en sol médiocre. Il peut produire ses figues à la chair rouge vif jusqu’à 2 fois par an.

de l’Olivier (Olea eurapaea)
Arbre du bassin méditerranéen par excellence et symbole de longévité, l’olivier ne redoute plus les excès d’humidité que le froid.

du Plumbago du Cap bleu
Une grimpante originaire d’Afrique du Sud dont les tiges peuvent atteindre 5 mètres de long, et aux élégantes fleurs bleues, apparaissant de mai à novembre.

du Cédratier (Citrus medica)
Agrume à port irrégulier, cultivé en Sicile, Sardaigne et Corse. Ses jeunes rameaux sont pourpres, de même que ses fleurs. Il forme de très gros fruits.

de la Santoline
A associer, en plein soleil, aux lavandes et aux romarins pour des bordures aromatiques. A la floraison en petits pompons jaunes et au feuillage serré et étroit blanc argenté.

du Rince-bouteille
Magnifiques fleurs rouges, aux longues étamines en épis cylindrique dense en forme d’écouvillon. Feuillage persistant, fin et allongé, d’abord rosé puis vert sombre avec l’âge

 

JARDINS A THEME : Les jardins de la Renaissance

Les jardins de la Renaissance suivent le modèle du jardin romain.

Ils étaient plantés de buis, peuplés de formes topiaires et aménagés sur un terrain en pente pour profiter de la vue.

Le jardin était conçu pour faire une harmonie avec le paysage.

Depuis les balustrades de la terrasse, le paysage se dévoile majestueux.
En tant qu’éléments de décoration de la terrasse, des pots avec des fleurs font contraste avec le sobriété et l’homogénéité de l’ensemble.

le jardin type est constitué de :

laurier sauce  : Appelé aussi « laurier d’Apollon », ce petit arbre apprécié pour ses feuilles odorantes est surtout cultivé pour ses caractéristiques condimentaires et médicinales

laurier rose  : Les fleurs sont simples ou doubles, rose, rouge, saumon, jaune, blanche… Cet arbuste est adapté à la culture en bac.

citronnier: Cet arbuste du Midi peut tout à fait être cultivé sous des climats plus frais. Sur un balcon ou une terrasse, il tient bien en pot ou en bac. A rentrer sous abri en hiver

géranium : Violet, rose, rouge, orange, jaune… les géraniums se déclinent dans une belle palette de couleur

Buis taillé en cône : Cet arbuste forme un très beau cône déjà formé. Il est idéal pour donner de la structure au jardin.

Olivier : Arbre du bassin méditerranéen par excellence et symbole de longévité, l’olivier ne redoute plus les excès d’humidité que le froid

Amaryllis belladona : Le lis belladone est en fait le vrai amaryllis; rustique, il est cultivé en extérieur.

JARDINS A THEME : le jardin d’asie

Plages de graviers.

Ces aplats minéraux méticuleusement ratissés en ondes régulières symbolisent la mer d’où émergent des îles représentées par des rochers choisis avec soins. Les jeux de lumière au cours de la journée sur ces éléments frustes incitent à la méditation.

Les mousses.

Ces verdures moutonneuses apportent beaucoup de charme et de fraîcheur aux parties ombragées du jardin. Elles calment le paysage. Cependant, il est bien difficile de les cultiver en climat plus sec. La sagine ou l’helxine seront alors de bons succédanés sous nos latitudes. Elles sont indissociables des éléments minéraux et mettent en valeur tout particulièrement les pas japonais.

Le pas japonais.

Ces pierres plates de forme irrégulière permettent d’accéder en tout point du jardin. Installez-les de manière à ce que leur surface dépasse légèrement du niveau du sol. Disposez-les méticuleusement afin de faciliter une progression, une marche naturelle.

Le pont.

Plan d’eau ou ruisseau sont enjambés par un pas japonais ou bien un pont. Selon le style choisi, ce pont sera en dos d’âne et peint en rouge vif ou bien composé de madriers accolés et posés à plat. Dans ce dernier cas, une disposition décalée dissuade le passage des mauvais esprits qui, comme on le sait, se déplacent toujours en ligne droite.

L’eau omniprésente.

Symbole de la vie, elle est cascade (bouillonnement de la jeunesse) ou bien plan d’eau reflétant le ciel (calme de la vieillesse).

 

Les plantes incontournables

Les bambous.
Employés en haies, en bosquets, en couvre-sol voire même pelouse pour certains, ils sont indispensables pour camper l’atmosphère. Employez de préférence des espèces non traçantes et donc non envahissantes. A défaut, employez des barrières anti-bambou afin de délimiter les emplacements qui leur sont dédiés.
Les azalées.
Les azalées dites « japonaises » se caractérisent par des petites feuilles persistantes et un port très compact, bas, une floraison abondante cachant carrément le feuillage. Elles se prêtent à des tailles en moutonnement. Une véritable splendeur de fin de printemps.
Ophiopogon.
Cette plante vivace graminiforme est précieuse pour composer des bordures toujours nettes. ‘Nigrescens’ en est une forme étonnante à feuilles noires.
Les hostas.
Rois de l’ombre, ils s’imposent par leur splendide feuillage vert, doré, bleuté ou diversement panaché. Différentes tailles sont disponibles ainsi que des formes à fleurs très décoratives, voire parfumées. Pour ombre et sol frais en été, éventuellement en grands pots.
Hakonechloa.
Superbe graminée à port souple, déclinée en variétés panachées de crème, de doré ou entièrement dorée. Des nouveautés apportent des teintes rosées séduisantes. Superbe à mi-ombre pour composer des cascades végétales sur un talus. Sol humifère et souple.
Les camellia.
Leur feuillage persistant est l’écrin idéal pour leurs fleurs appréciées à contre-saison. Adoptez les camellias sasanqua aux fleurs gracieuses, parfumées et automnales ou bien les chinensis, aux corolles plus amples, ouvragées et tardives.
Les pins.
Vous craquerez certainement pour le Pinus parviflora ‘Glauca’ aux aiguilles frisottées et bleutées, aux petites pommes nombreuses. Pinus pentaphylla montre une silhouette verte et plus dense.
Les érables.
Les Acer palmatum, du Japon, exposent des silhouettes pittoresques, des feuillages gracieux aux colorations automnales stupéfiantes. Attention, ils n’aiment guère les courants d’air ni les sols calcaires. Pour terre acide et souple, humifère.
La glycine.
Son charme est indéniable, mais il vous faudra maîtriser son ardeur par deux tailles, en été et en fin d’hiver. Installez-la sur un support très solide comme une pergola rustique, car elle a un tempérament de python constrictor.
Les prunus.
Ces cerisiers du Japon font l’objet d’un véritable culte puisque les Japonais suivent fébrilement, grâce à lui, l’arrivée du printemps. Ils boivent alors sous ses frondaisons et en grande pompe saké ou thé.
Le ginkgo biloba.
C’est l’arbre qui défie le temps et la pollution. Il a résisté à la bombe d’ Hiroshima. Vous en trouverez de nombreuses variétés dont certaines sont naines. Splendeur d’automne que cet arbre aux quarante écus en livrée dorée.

extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDINS DES VARIETES : LE GOJI

Le goji

Lycium barbarum est un arbuste des plus faciles à cultiver tant il est peu exigeant et foisonnant, même dans les terres pauvres, plutôt calcaires.

Comme ses longs rameaux ploient et s’enracinent à l’envi, mieux vaut contenir ses ardeurs par une taille chaque printemps. Les fruits apparaissent sur le bois de l’année.

Petits et abondants, rouges et allongés, ils sont consommés après séchage. Alors ils fournissent à peu de frais un véritable concentré de vitalité. Plantez-le dans un coin en périphérie du jardin où ses touffes sans attrait esthétique pourront prendre leur aise.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDIN SOUS SERRE : l’originalité d’une variété

Le citron caviar

Cet agrume est à réserver aux vérandas, serres (entre 5 à 10° en hiver en hiver) ou un intérieur très éclairé.

La pleine terre est possible dans la zone propice à l’oranger.

Ce bel arbuste épineux est muni de petites feuilles et produit de petits fruits allongés, à peau fine, contenant des microbilles de pulpe dont l’acidulé explose sous la dent : expérience savoureuse assurée !

La récolte à lieu de décembre à avril. Employez un mélange souple terreux et acide. Arrosez à l’eau non calcaire.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDINS D’AUTOMNE : des couleurs et des senteurs

Le joyaux des baies :

les Viburnum opulus aux fruits rouge rubis ou jaune translucide selon les variétés , mélange de rose et de noir pour Viburnum nudum ‘Pink Beauty’.
Les sorbiers « des oiseaux » déclinent une belle palette de grappes aux grelots jaunes, rouges, blancs ou rosés.

Le Callicarpa par ses branches horizontales décorées de glomérules de fruits couleur turquoise.

Le Clerodendron trichotomum expose ses baies bleues dans un écrin de bractées rose fuchsia.

Le Leycesteria formosa produit des pendeloques brunes et les fruits mûrs, un doux parfum de caramel

Une palette de couleurs

Les viornes par exemple, et les Viburnum plicatum tout particulièrement, affichent une robe rouge-pourpre uniforme.

L’amélanchier du Canada rivalise alors de beauté par feuilles oranges à rougeâtres, plus arrondies, avec le cotinus ou arbre à perruques.

Les sumacs, aux feuilles divisées et graphiques, assument des tons de corail éclatant alors que le blanc verdâtre est l’apanage du Rhodotypos kerrioides ponctué de baies noires et brillantes.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDINS A THEMES : le jardin médiéval

Quelques uns aimeront s’aventurer dans la réalisation d’un jardin à thème.

L’un d’entre eux est le jardin médiéval.

Le jardin médiéval est un jardin clos, de forme carrée ou rectangulaire, qui s’inspire des jardins des cloîtres et est divisé en espaces réguliers délimités pas des treillages et des ouvrages de bois.
Les cultures sont réalisées sur des plates-bandes surélevées consolidées par des planches ou des tressages de branchages de saule ou de châtaignier appelés « plessis ».
On peut s’y asseoir sur des banquettes de gazon fleuri renforcées parfois par des murets de tuiles.
Le jardin associe :

1- Un herbularius ( jardin de simples : plantes aromatiques et médicinales)

2- Un hortus (jardin potager)

3- Un viridarium (verger plantés d’arbres fruitiers agencés en
forme de croix

4- Un jardin d’agrément ( jardin secret ou jardin d’amour où abondent banquettes engazonnées,
prairies mille-fleurs , arbres ornementaux et fontaine)Plantes et formes géométriques possédent une puissante valeur symbolique qui enracine le jardin dans la vision du monde de l’époque.

1-Le jardín de simplesOn appelait simples, les plantes médicinales qui étaient utilisées pour soigner les malades sans avoir recours aux remèdes sophistiqués des apothicaires.
Les carrés médicinaux sont généralement organisés selon l’usage des dites plantes :- Plantes des fièvres et des refroidissements (nos antibiotiques)
– Plantes des femmes (pharmacopée destinée aux problèmes féminins )
– Plantes vulnéraires (pour les traumatismes)
– Purges (pour équilibrer les humeurs)
– Plantes des maux de ventre (fréquents en raison d’une nourriture mal équilibrée)

Dès les premiers siècles chrétiens, les ordres religieux assurent les soins aux malades. Au sein des monastères, les moines érudits se mirent à rechercher, à transcrire et commenter les oeuvres d’Aristote, Hippocrate, Dioscoride, Galien ou Pline et à traiter les malades aves des plantes médicinales cultivées dans leurs jardins de simples.
Au VIII ème siècle, Charlemagne en décrit 88 dans son Capitulaire de Villis et impose que toute abbaye soit pourvue de ces plantes.

A l’intérieur des châteaux forts eux-mêmes, on aménagea des courtils ou des enclos où poussèrent fleurs et simples. Les châtelaines considéraient comme un devoir sacré de soigner les blessés, d’apporter leur secours aux malades, d’assister les femmes en couches vivant sur leurs domaines, d’offrir l’hospitalité aux pélerins fourbus cheminant vers un lieu saint.
2- Le potager

Le potager comporte en général neuf carrés, neuf comme trois fois trois.
Le nombre de carrés se réfère à la symbolique chrétienne, 9 étant un multiple du chiffre trois représentant la Trinité.
La Trinité est un symbole chrétien .Les Grecs de l’Antiquité en avaient déjà fait un chiffre sacré rapprochant les trois phases de la lune nouvelle , pleine et vieille , des trois âges de la femme : jeune fille, nymphe et vieille femme.

Le potager de « l’Ancien monde » regroupe tout ce qui était à la portée de nos ancêtres « d’avant l’Amérique » pour se nourrir.
Familières de la table des pauvres, les céréales et les légumineuses y sont les plus représentées : Choux, oignons,poireaux , pois chiche, ainsi que les herbes à cuire : bettes, arroches ,épinards ou amarantes ou les légumes –racines, tels navets, carottes, choux-navets et panais.

A la rescousse de la monotonie du quotidien, on produisait de nombreux condiments et aromates qui remplaçaient , chez les plus démunis, les épices des tables aisées.
L’ail y régnait en maître, de même que la moutarde et le raifort.
Les ombellifères venaient ensuite : la coriandre, l’aneth et le fenouil ainsi que les labiées : le thym, la sariette,le basilic et la marjolaine.

3- Le verger

Chaque abbaye se devait d’avoir son verger à haute tige ; c’était le lieu du cimetière.
Les troncs dressés symbolisaient la résurrection à venir pour les moines.
Sous les arbres, les tombes dormaient et l’herbe croissait, symbole de la félicité future.
Dans le verger, grandes variétés de poiriers, pommiers, cerisiers, pruniers…

4- Les jardins secrets

Les jardins de verdure


Les murs végétaux sont percés de portes accédant à de minuscules jardins secrets qui sont de véritables havres de paix où tout invite au repos.

Certains d’entre eux,extrémement raffinés, étaient consacrés à l’un des cinq sens :

– l’ouïe était évoquée par la volière,le bruit de l’eau et le chant des oiseaux.

– le jardin du goût abritait un petit potager dans lequel poussaient des légumes choisis pour leur beauté.

– le jardin des senteurs ans lequel on se laissait guider par des bouffées délicieuses, véritable chant d’arômes qui atteint au plus profond de l’être

– le jardin des textures qui proposait de découvrir, du revers de la main, feuillages duveteux ou piquants.

– enfin le jardin de la vue avec ses couleurs délicieuses où s’entrelacaient les tons les plus séduisants, du bleu au pourpre en passant par les violets et tous les tons de roses que venaient apaiser quelques notes de blanc.

L’hortus conclusus ou jardín secret

L’hortus conclusus est directement inspiré des jardins bibliques. C’est un jardin de rêve, jardin secret , porteur d’un puissant symbolisme religieux inspiré par la description de l’Épouse, la Bien-Aimée , dans les Cantiques des Cantiques : « Elle est un jardin bien clos, ma soeur, ma fiancée ; un jardin bien clos , une source scellée… »
Ce jardin exprime l’essence de la Vierge et résume ses beautés et perfections.
Dans ces jardins présidés par la Vierge, les fleurs étaient elles-mêmes des symboles : la rose devenue précisemment au Moyen Age, la fleur de la Vierge, le lys symbole de la chasteté et la violette , celui de l’humilité.

« Il existe des jardins qui ne sont pas d une grande utilité et ne produisent pas grand chose.
Ils sont en fait arrangés pour le plaisir des sens : pour la vue et pour l’odorat »

Albert le Grand, De vegetabilibus et plantis ( vers 1260
)

extraits du site 4jardins.online.fr

 

RECETTES CUISINE DU JARDIN : Le gâteau aux pommes de terres violettes

Du spirituel dans vos gâteaux….

Cultivez des pommes de terres violettes….et cuisinez cette recette plutôt surprenante…

Un gâteau aux pommes de terres violettes pour  un brunch pas commun…

Il est réalisé avec de la vitelotte, de la pomme de terre violette…

800g de purée  de pommes de terres violettes sans liquide

150g d’huile d’olive

200g de miel

200g de poudre de noisette

100g de farine de châtaigne

50g de farine de lupin

1 pincée  de basilic et de  cannelle ou de la vanille si vous n’en avez pas

1 sachet de levure

versez l’huile dans la purée puis tous les ingrédients

mélanger et laisser lever 2 heures au chaud

Huilez et farinez un moule à manquer

versez y la pâte et cuire 3/4 d’heure à 180 degrés