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JARDINS A THEMES : les plantes d’orangerie

 

l’orangerie : Une tradition française qui date de LENÔTRE

Les jardins de l’Orangerie à Versailles ont été créé de 1684 à 1686 par Le Nôtre, soit avant les grands travaux du château.

L’Orangerie abrite en hiver plus de mille arbres, orangers, citronniers entre autres. d mai à Octobre les arbres sont disposés le long des allées et autour de la pièce d’eau circulaire au centre du parterre.

notre orangerie contemporaine :

Elle n’est en général pas chauffée, mais elle est disposée de telle sorte que la température n’y descende guère en dessous de 0°C. En cas de froid exceptionnel, on peut relever un peu la température avec un poêle. Un local à murs épais peut très bien constituer une orangerie. La sortie des plantes pour mise en place au-dehors se fait au début de mai, ou même plus tôt pour les espèces ne craignant pas trop le froid. La rentrée des plantes se fait à partir d’octobre.Les plantes d’orangeries seront plantées dans des gros bacs. Les bacs en bois sont très utilisés mais aussi très chers. On emploiera un mélange de bonne terre avec du terreau de feuilles et du terreau de fumier.Les plantes d’orangerie sont à feuilles caduques et persistantes. Ces dernières seront placées dans les parties les plus éclairées. Celles qui sont les plus employées et les plus belles sont : l’Agave, l’Araucaria excelsa, le Bougainvillée, l’Eucalyptus, les agrumes (oranger, citronnier, mandarinier,…), le bananier, le Fatsia, le Laurier-sauce, le Laurier-rose, le Mimosa, le Phoenix des Canaries.– Après l’été, celles qui ont passé la saison en pleine terre doivent alors être rempotées. Toutes seront soigneusement nettoyées et au besoin taillées. Traiter contre les cochenilles qui aiment s’y répandre.
– Pendant l’hiver, il faut aérer le plus possible quand la température extérieure le permet et au contraire bien fermer quand les grands froids sont à craindre. L’hiver, arroser le moins possible afin d’éviter la pourriture.

les plantes de notre orangerie :

Le palmier : Installez les tropiques chez vous ! Cultivez un palmier en véranda ou en intérieur.

Le citronnier : Parmi les agrumes, le citronnier se singularise par sa floraison remontante : floraison et fruits alternent toute l’année.

Le calamondin : Des fruits très colorés et des fleurs, d’un parfum inégalé, presque toute l’année !

le laurier rose : Grand arbuste de soleil, très florifère qui aime les terres fraîches. Ses feuilles sont allongées, fines, vert brillant. Il offre des fleurs roses, rouges, jaunes ou blanches.

Clémentinier
Il produit de beaux fruits orange très décoratifs et très appréciés par les plus gourmands car ils sont sans pépins. Magnifique plante de véranda.

 Bananier d’Abyssinie Maurelii

Ce beau bananier ornemental offre des grandes feuilles en forme de pagaie teintées de rouge. Il peut être cultivé en bac et convient aussi parfaitement à une utilisation comme plante d’intérieur.

Pomelo
Agrume à port régulier et arrondi, découvert aux Antilles aux gros fruits acides à chair jaune ou rose contenant beaucoup de potassium, phosphore et calcium. Ses fleurs sont blanches et parfumées.

Olivier tige
Petit arbre aux feuilles persistantes, d’un joli gris argenté et aux petites fleurs blanches apparaissant au printemps

Dipladenia
Plante grimpante très décorative pour sa floraison retombante aux couleurs vives et son feuillage vert foncé cuivré et brillant. Utilisation en bac et comme plante grimpante.

Le kumquat vient en second quant à la facilité de culture. Ses petits fruits sont ovoïdes et dévoilent une peau très fine ce qui permet de les croquer sans épluchage ou bien de les confire. La fructification a lieu en hiver. La plante résiste jusqu’à -10° et est parfaite en véranda non chauffée.

Le limettier expose une fructification échelonnée toute l’année, surtout en automne et hiver. Ses fruits sont de belle taille, allongés et pointus. Restant verts, ils sont principalement employés en cuisine.

Le mandarinier produit de jolis fruits savoureux, en hiver. Il forme un bel arbuste aux feuilles moyennes, odoriférantes, et se cultive bien en véranda peu chauffée.

Les orangers demandent plus de chaleur, des pots plus importants, voire des bacs avec l’âge et produisent leurs gros fruits de l’automne au printemps. Il en est de même pour les citronniers dont on récolte toutefois les fruits toute l’année durant.Après une taille de formation, l’oranger sera coupé selon une taille dite d’entretien. Taille qui a pour but l’élimination des branches mortes, malades ou se chevauchant.
De l’eau, de l’engrais et une bonne lumière, c’est la recette pour un oranger en pleine santé. Pour une belle récolte, apportez régulièrement un engrais riche en azote et en potasse. En hiver, on réduira les apports à un toutes les 3 semaines. On reprendra ces apports au printemps, à une fréquence d’une fois tous les quinze jours ; on remplacera la terre en surface sur 5 cm des plantes en pot, selon la technique dite de surfaçage. Les arrosages sont réguliers et indispensables, l’oranger ne supporte pas le manque d’eau. Dans le Midi, on peut favoriser la fructification en cessant les arrosages en juin et juillet, et en les reprenant en août.
Cet agrume réussit mieux en serre froide (ou orangerie) ou en véranda avec une température hivernale de 5°C à 15°C, il doit être peu arrosé durant cette période. Dans la maison, un excès de chaleur peut lui faire perdre toutes ses feuilles. Il faut alors couper sévèrement au dessus d’un bourgeon clair (encore vivant) et arroser deux fois par semaine ; il devrait repartir en végétation.

Le bigaradier, un des plus rustiques (-10°), est un oranger amer à très gros fruits hivernaux qui servent à préparer d’excellentes confitures. Non greffé, cet arbuste tolère bien le calcaire.

Bien les cultiver

Offrez à vos agrumes un bon volume de terre plutôt acide: un mélange de terreau et de terre de bruyère, bien drainé avec une adjonction de sable grossier. Prévoyez un apport d’engrais organique « spécial agrumes » au rempotage. Arrosez sans excès et apportez durant la période de végétation/fructification une rasade d’engrais liquide tous les quinze jours, toujours sur terre fraîche. A la fin de la fructification, effectuez une taille légère des rameaux ayant fleuri puis arrosez moins et arrêtez les fertilisations liquides durant deux mois. Veillez à dispenser une eau non calcaire. Si votre eau est « dure », précipitez le calcaire avec un peu de vinaigre dans l’arrosoir ou bien laissez l’eau reposer dans un contenant muni d’une poche de tissu remplie de tourbe blonde afin de l’acidifier.

Veillez à surveiller l’apparition des cochenilles, insectes suceurs caparaçonnés ou d’aspect farineux à l’avers des feuilles. Vous les traiterez à l’aide d’huiles de paraffine ou de colza afin de les asphyxier ou bien en les tamponnant avec de l’alcool à 70°.

Quartiers d’été

Si vous disposez d’une terrasse, d’un balcon ou d’un jardin, vos agrumes apprécieront de passer la belle saison en plein air, au soleil de préférence, mais pas en courant d’air. Vous les abreuverez en conséquence, mais sans excès. Au besoin, semez à leur pied, au printemps et pour faire plus joli, des graines d’alysse annuel odorant au port tapissant et fleurs odorantes.

L’automne venu, penser à rentrer à temps tout ce joli monde pour lui épargner un quelconque dégât dû au gel

Idée maison :cultiver soi même

Agrumes

Semez en pot les pépins (citrons, oranges, pamplemousses…), sans attendre. Ils ne doivent pas, en effet, s’assécher. Enfouissez-les de deux fois leur grosseur dans un mélange souple et bien drainé, humide. Coiffez le tout d’un film plastique maintenu par un élastique pour encourager la germination à l’étouffée. Placez à la chaleur et à la lumière.
Un mois après, les jeunes pousses sont généralement vigoureuses. Supprimez alors toute protection. Arrosez modérément en prenant soin de laisser sécher quelque peu la terre entre deux arrosages. Si l’air est sec, pratiquez régulièrement des brumisations. Pincez les tiges et rempotez en sol riche et souple. Eventuellement, placez en extérieur durant la belle saison.

Grenadier

Procurez-vous un fruit de grenade bien mûr. Après dégustation nettoyez les grains de leur enveloppe gluante et semez – les en pot en les enfouissant de 2 cm. Enveloppez le tout d’un plastique transparent maintenu par un élastique pour favoriser la germination à l’étouffée. Placez au chaud et à la lumière. Enlevez le plastique dès la levée. Repiquez ensuite en pot individuel et placez dehors durant l’été. Vous obtiendrez ainsi un bel arbuste d’orangerie ou bien d’extérieur dans le Midi.

Ananas

Lorsque vous consommez un fruit d’ananas, prenez soin de conserver la partie supérieure avec son toupet de feuilles et quelques millimètres de chair. Laissez sécher ainsi plusieurs jours. Placez le tout sur un pot rempli d’un mélange souple humidifié puis coiffez d’un plastique maintenu par un élastique pour favoriser un enracinement à l’étouffée. Placez à la lumière et à la chaleur, une chaleur dispensée par le fond si possible (dessus de réfrigérateur) . Lorsque de nouvelles feuilles commencent à se former, c’est le signe que la plante s’est enracinée. Il est temps de rempoter votre ananas dans son pot définitif, dans un mélange poreux.

Caféier

Si vous arrivez à vous procurer des grains verts de café, non – torréfiés , plantez-les simplement dans un pot. Placez à la chaleur et à la lumière. La germination est généralement rapide, en deux semaines. Ne laissez pas la terre sécher. Rempotez au stade jeune puis régulièrement par la suite en terre riche. La plante forme, avec le temps, un petit arbuste avec de belles feuilles vertes et, si vous avez de la main verte, des fleurs blanches très parfumées.

Manguier

Prenez soin de ne pas endommager le gros noyau d’une mangue bien mûre. Plantez-le, couché sur le côté, dans un grand pot ou une barquette, à peine enterré. Placez le tout à la lumière et à la chaleur, en coiffant le contenant d’un film plastique maintenu par un élastique. Patience ! La germination a lieu au bout de deux à trois semaines. Enlevez alors le plastique et laissez pousser et raciner avant de rempoter définitivement. C’est un bel arbuste vigoureux.

Avocatier

Nettoyez le noyau en enlevant méticuleusement la gangue qui l’enveloppe à l’aide d’un couteau. Employez des piques à brochettes fichés sur les côtés afin de maintenir le noyau, bout pointu vers le haut, au dessus d’un verre ou d’une carafe. Remplir d’eau pour immerger d’un demi – centimètre la base du noyau. Maintenir le tout dans un endroit chaud et lumineux et vérifier le niveau de l’eau. Le noyau éclate bientôt pour laisser passer des racines (vers le bas), puis bientôt une tige (vers le haut). Pincez cette tige de moitié dès qu’elle atteint 20 cm de hauteur afin d’ obtenir une plante bien ramifiée. Placez en pleine lumière et pincez régulièrement les tiges. Au besoin, installez ensuite dans un pot pour obtenir un bel arbuste luxuriant à grandes feuilles vertes

Gingembre

Ces curieux rhizomes que vous trouverez dans les épiceries exotiques s’enracinent facilement si vous les placez à plat, en travers d’un verre ou d’une carafe, de sorte qu’ils trempent d’un tiers dans l’eau . Lorsque les racines atteignent 3 cm de longueur, rempotez dans un mélange humifère et poreux. Placez à la lumière mais pas en plein soleil. Les feuilles sont longues et apparaissent directement sur le rhizome. La plante, verte et élégante, ne forme pas de tige.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com/ecrit par louis farret

JARDINS A THEMES : Les plantes qui se colonisent

Les ‘plantes carpettes’ s’installent dans les joints d’un dallage ‘rustique’, d’un escalier ou encore d’un vieux mur.

Il est facile de mettre en valeur un vieux muret du jardin en plantant dans les cavités. Les plantes grimpantes permettent en peu de temps d’habiller une façade ou un treillage.

Les fleurs sauvages et les graminées ont la faculté de se disperser dans le jardin car elles se ressèment seules très facilement.

Certain arbustes également colonisent en clin d’œil le moindre espace libre ou terrains vagues

quels sont ces plantes :

sur façades :

Clematis montana ‘Elisabeth’ – Clématite – RENONCULACEES
Ses nombreuses vrilles lui permettent de grimper partout !

Centranthus ruber – Valériane rouge – ACANTHACEES
Le centranthus se ressème spontanément et colonise les vieux murs.

les plantes qui se sèment spontanément :

Buddleia davidii ‘Royal Red’ – Arbre aux papillons – BUDDLEIACEES
La production de graines est très importante, le Buddleia se ressème spontanément.

Papaver orientalis ‘Allegro’ – Pavot d’Orient – PAPAVERACEES
Le Coquelicot est une plante vagabonde

Stipa gigantea– Cheveux d’ange – GRAMINEES
Le vent disperse les graines de ses épis.

sur les murets :

Rosmarinus officinalis ‘Pointe du Raz’ – Romarin rampant – LAMIACEES
Il a un port rampant et une belle floraison.

Anthemis nobilis – Camomille – ASTERACEES
Une plante à la vertu officinale pour fleurir un vieux muret.

Sempervivum tectum – Joubarbe rose – CRASSULACEES
N’ayant besoin ni de beaucoup de terre ni de beaucoup d’eau, au contraire, elle pousse dans les interstices, les potées, les rocailles ou les murets.

pour les rocailles :

Erigeron karvinskianus – Erigeron mauve – ASTERACEES
Idéale pour rocaille et muret, mais convient également pour les massifs.

Cerastium tomentosum – Coussin d’argent – CARYOPHYLLACEES
Un couvre-sol de choc, pour le plein soleil.

Sedum spurium – Sedum couvre sol – CRASSULACEES
Le sedum est une plante basse tapissante.

Alyssum maritimum – Alysse odorante ‘ Tapis de neige’ – CRUCIFERES
Une plante naine, à végétation rapide et tapissante.

Thymus serpyllum – Thym serpolet – LABIACEES
Excellent couvre-sol persistant, il ne craint pas le piétinement, au contraire, ça le rend plus odorant.
ou
Thym ordinaire

Campanula muralis – Campanule des murs – CAMPANULACEES
Une plante incontournable pour les bordures et les rocailles.
ou
Phlox subulata – Phlox mousse violet – POLEMONIACEES
Très bonne plante vivace en coussinet à utiliser pour rocailles.

Armeria maritima – gazon d’Espagne blanc – PLUMBAGINACEES
Charmante plante de rocaille en forme de coussins.

Sedum acre – sedum âcre – CRASSULACEES
Le sedum est une plante basse, très tapissante.

 

JARDIN A THEMES : Le jardin hispano mauresque

Le Generalife, jardins de l’Alhambra à Grenade, est construit en terrasse et patios, et nous émerveille par la maîtrise total de l’eau et ses jeux d’ombres et lumières.Le jardin hispano mauresque est un type d’aménagement paysager, héritier du jardin persan, qui s’est développé  au Moyen-Orient et dans les territoires occupés par les Arabes autour du bassin méditerranéen essentiellement en Espagne.

La tradition musulmane nous montre un jardin-verger divisé par des allées et des canaux ; la dispersion des arbres fruitiers sans ordre apparent (orangers, figuiers, kakis, pêchers,..), des pergolas couvertes des grimpantes (rosiers, jasmins, chèvrefeuilles, bougainvilliers..), les bassins au niveau du sol et des haies taillées entourés de fleurs.
Un modèle idéal de jardin du sud en plein soleil

Il est constitué de:

l’if fastigié : Arbre de petite taille au port élancé et au feuillage doré, sa longévité peut atteindre plusieurs siècles.

du jasmin officinal : Une plante grimpante délicatement parfumée… Ce jasmin forme des petites fleurs blanches, très parfumées, de juin à septembre

du laurier rose : Ce grand arbuste de soleil très florifère aux feuilles allongées, fines et vert brillant offre des fleurs simples rouges, jaunes, roses ou blanches

du lantana camara : Ce buisson ramifié et persistant offre une superbe floraison bicolore de juin à octobre : blanc et jaune, orange et jaune ou encore rose et jaune

du citronnier : Arbre de port érigé et de croissance rapide, le citronnier possède une floraison blanche parfumée et des fruits ovales, assez gros, au zeste très parfumé

du figuier : (Ficus carica)
Cet arbre des régions chaudes et ensoleillées pousse même en sol médiocre. Il peut produire ses figues à la chair rouge vif jusqu’à 2 fois par an.

de l’Olivier (Olea eurapaea)
Arbre du bassin méditerranéen par excellence et symbole de longévité, l’olivier ne redoute plus les excès d’humidité que le froid.

du Plumbago du Cap bleu
Une grimpante originaire d’Afrique du Sud dont les tiges peuvent atteindre 5 mètres de long, et aux élégantes fleurs bleues, apparaissant de mai à novembre.

du Cédratier (Citrus medica)
Agrume à port irrégulier, cultivé en Sicile, Sardaigne et Corse. Ses jeunes rameaux sont pourpres, de même que ses fleurs. Il forme de très gros fruits.

de la Santoline
A associer, en plein soleil, aux lavandes et aux romarins pour des bordures aromatiques. A la floraison en petits pompons jaunes et au feuillage serré et étroit blanc argenté.

du Rince-bouteille
Magnifiques fleurs rouges, aux longues étamines en épis cylindrique dense en forme d’écouvillon. Feuillage persistant, fin et allongé, d’abord rosé puis vert sombre avec l’âge

 

JARDINS A THEME : Les jardins de la Renaissance

Les jardins de la Renaissance suivent le modèle du jardin romain.

Ils étaient plantés de buis, peuplés de formes topiaires et aménagés sur un terrain en pente pour profiter de la vue.

Le jardin était conçu pour faire une harmonie avec le paysage.

Depuis les balustrades de la terrasse, le paysage se dévoile majestueux.
En tant qu’éléments de décoration de la terrasse, des pots avec des fleurs font contraste avec le sobriété et l’homogénéité de l’ensemble.

le jardin type est constitué de :

laurier sauce  : Appelé aussi « laurier d’Apollon », ce petit arbre apprécié pour ses feuilles odorantes est surtout cultivé pour ses caractéristiques condimentaires et médicinales

laurier rose  : Les fleurs sont simples ou doubles, rose, rouge, saumon, jaune, blanche… Cet arbuste est adapté à la culture en bac.

citronnier: Cet arbuste du Midi peut tout à fait être cultivé sous des climats plus frais. Sur un balcon ou une terrasse, il tient bien en pot ou en bac. A rentrer sous abri en hiver

géranium : Violet, rose, rouge, orange, jaune… les géraniums se déclinent dans une belle palette de couleur

Buis taillé en cône : Cet arbuste forme un très beau cône déjà formé. Il est idéal pour donner de la structure au jardin.

Olivier : Arbre du bassin méditerranéen par excellence et symbole de longévité, l’olivier ne redoute plus les excès d’humidité que le froid

Amaryllis belladona : Le lis belladone est en fait le vrai amaryllis; rustique, il est cultivé en extérieur.

JARDINS A THEME : le jardin d’asie

Plages de graviers.

Ces aplats minéraux méticuleusement ratissés en ondes régulières symbolisent la mer d’où émergent des îles représentées par des rochers choisis avec soins. Les jeux de lumière au cours de la journée sur ces éléments frustes incitent à la méditation.

Les mousses.

Ces verdures moutonneuses apportent beaucoup de charme et de fraîcheur aux parties ombragées du jardin. Elles calment le paysage. Cependant, il est bien difficile de les cultiver en climat plus sec. La sagine ou l’helxine seront alors de bons succédanés sous nos latitudes. Elles sont indissociables des éléments minéraux et mettent en valeur tout particulièrement les pas japonais.

Le pas japonais.

Ces pierres plates de forme irrégulière permettent d’accéder en tout point du jardin. Installez-les de manière à ce que leur surface dépasse légèrement du niveau du sol. Disposez-les méticuleusement afin de faciliter une progression, une marche naturelle.

Le pont.

Plan d’eau ou ruisseau sont enjambés par un pas japonais ou bien un pont. Selon le style choisi, ce pont sera en dos d’âne et peint en rouge vif ou bien composé de madriers accolés et posés à plat. Dans ce dernier cas, une disposition décalée dissuade le passage des mauvais esprits qui, comme on le sait, se déplacent toujours en ligne droite.

L’eau omniprésente.

Symbole de la vie, elle est cascade (bouillonnement de la jeunesse) ou bien plan d’eau reflétant le ciel (calme de la vieillesse).

 

Les plantes incontournables

Les bambous.
Employés en haies, en bosquets, en couvre-sol voire même pelouse pour certains, ils sont indispensables pour camper l’atmosphère. Employez de préférence des espèces non traçantes et donc non envahissantes. A défaut, employez des barrières anti-bambou afin de délimiter les emplacements qui leur sont dédiés.
Les azalées.
Les azalées dites « japonaises » se caractérisent par des petites feuilles persistantes et un port très compact, bas, une floraison abondante cachant carrément le feuillage. Elles se prêtent à des tailles en moutonnement. Une véritable splendeur de fin de printemps.
Ophiopogon.
Cette plante vivace graminiforme est précieuse pour composer des bordures toujours nettes. ‘Nigrescens’ en est une forme étonnante à feuilles noires.
Les hostas.
Rois de l’ombre, ils s’imposent par leur splendide feuillage vert, doré, bleuté ou diversement panaché. Différentes tailles sont disponibles ainsi que des formes à fleurs très décoratives, voire parfumées. Pour ombre et sol frais en été, éventuellement en grands pots.
Hakonechloa.
Superbe graminée à port souple, déclinée en variétés panachées de crème, de doré ou entièrement dorée. Des nouveautés apportent des teintes rosées séduisantes. Superbe à mi-ombre pour composer des cascades végétales sur un talus. Sol humifère et souple.
Les camellia.
Leur feuillage persistant est l’écrin idéal pour leurs fleurs appréciées à contre-saison. Adoptez les camellias sasanqua aux fleurs gracieuses, parfumées et automnales ou bien les chinensis, aux corolles plus amples, ouvragées et tardives.
Les pins.
Vous craquerez certainement pour le Pinus parviflora ‘Glauca’ aux aiguilles frisottées et bleutées, aux petites pommes nombreuses. Pinus pentaphylla montre une silhouette verte et plus dense.
Les érables.
Les Acer palmatum, du Japon, exposent des silhouettes pittoresques, des feuillages gracieux aux colorations automnales stupéfiantes. Attention, ils n’aiment guère les courants d’air ni les sols calcaires. Pour terre acide et souple, humifère.
La glycine.
Son charme est indéniable, mais il vous faudra maîtriser son ardeur par deux tailles, en été et en fin d’hiver. Installez-la sur un support très solide comme une pergola rustique, car elle a un tempérament de python constrictor.
Les prunus.
Ces cerisiers du Japon font l’objet d’un véritable culte puisque les Japonais suivent fébrilement, grâce à lui, l’arrivée du printemps. Ils boivent alors sous ses frondaisons et en grande pompe saké ou thé.
Le ginkgo biloba.
C’est l’arbre qui défie le temps et la pollution. Il a résisté à la bombe d’ Hiroshima. Vous en trouverez de nombreuses variétés dont certaines sont naines. Splendeur d’automne que cet arbre aux quarante écus en livrée dorée.

extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDINS D’AUTOMNE : des couleurs et des senteurs

Le joyaux des baies :

les Viburnum opulus aux fruits rouge rubis ou jaune translucide selon les variétés , mélange de rose et de noir pour Viburnum nudum ‘Pink Beauty’.
Les sorbiers « des oiseaux » déclinent une belle palette de grappes aux grelots jaunes, rouges, blancs ou rosés.

Le Callicarpa par ses branches horizontales décorées de glomérules de fruits couleur turquoise.

Le Clerodendron trichotomum expose ses baies bleues dans un écrin de bractées rose fuchsia.

Le Leycesteria formosa produit des pendeloques brunes et les fruits mûrs, un doux parfum de caramel

Une palette de couleurs

Les viornes par exemple, et les Viburnum plicatum tout particulièrement, affichent une robe rouge-pourpre uniforme.

L’amélanchier du Canada rivalise alors de beauté par feuilles oranges à rougeâtres, plus arrondies, avec le cotinus ou arbre à perruques.

Les sumacs, aux feuilles divisées et graphiques, assument des tons de corail éclatant alors que le blanc verdâtre est l’apanage du Rhodotypos kerrioides ponctué de baies noires et brillantes.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com

JARDINS A THEMES : le jardin médiéval

Quelques uns aimeront s’aventurer dans la réalisation d’un jardin à thème.

L’un d’entre eux est le jardin médiéval.

Le jardin médiéval est un jardin clos, de forme carrée ou rectangulaire, qui s’inspire des jardins des cloîtres et est divisé en espaces réguliers délimités pas des treillages et des ouvrages de bois.
Les cultures sont réalisées sur des plates-bandes surélevées consolidées par des planches ou des tressages de branchages de saule ou de châtaignier appelés « plessis ».
On peut s’y asseoir sur des banquettes de gazon fleuri renforcées parfois par des murets de tuiles.
Le jardin associe :

1- Un herbularius ( jardin de simples : plantes aromatiques et médicinales)

2- Un hortus (jardin potager)

3- Un viridarium (verger plantés d’arbres fruitiers agencés en
forme de croix

4- Un jardin d’agrément ( jardin secret ou jardin d’amour où abondent banquettes engazonnées,
prairies mille-fleurs , arbres ornementaux et fontaine)Plantes et formes géométriques possédent une puissante valeur symbolique qui enracine le jardin dans la vision du monde de l’époque.

1-Le jardín de simplesOn appelait simples, les plantes médicinales qui étaient utilisées pour soigner les malades sans avoir recours aux remèdes sophistiqués des apothicaires.
Les carrés médicinaux sont généralement organisés selon l’usage des dites plantes :- Plantes des fièvres et des refroidissements (nos antibiotiques)
– Plantes des femmes (pharmacopée destinée aux problèmes féminins )
– Plantes vulnéraires (pour les traumatismes)
– Purges (pour équilibrer les humeurs)
– Plantes des maux de ventre (fréquents en raison d’une nourriture mal équilibrée)

Dès les premiers siècles chrétiens, les ordres religieux assurent les soins aux malades. Au sein des monastères, les moines érudits se mirent à rechercher, à transcrire et commenter les oeuvres d’Aristote, Hippocrate, Dioscoride, Galien ou Pline et à traiter les malades aves des plantes médicinales cultivées dans leurs jardins de simples.
Au VIII ème siècle, Charlemagne en décrit 88 dans son Capitulaire de Villis et impose que toute abbaye soit pourvue de ces plantes.

A l’intérieur des châteaux forts eux-mêmes, on aménagea des courtils ou des enclos où poussèrent fleurs et simples. Les châtelaines considéraient comme un devoir sacré de soigner les blessés, d’apporter leur secours aux malades, d’assister les femmes en couches vivant sur leurs domaines, d’offrir l’hospitalité aux pélerins fourbus cheminant vers un lieu saint.
2- Le potager

Le potager comporte en général neuf carrés, neuf comme trois fois trois.
Le nombre de carrés se réfère à la symbolique chrétienne, 9 étant un multiple du chiffre trois représentant la Trinité.
La Trinité est un symbole chrétien .Les Grecs de l’Antiquité en avaient déjà fait un chiffre sacré rapprochant les trois phases de la lune nouvelle , pleine et vieille , des trois âges de la femme : jeune fille, nymphe et vieille femme.

Le potager de « l’Ancien monde » regroupe tout ce qui était à la portée de nos ancêtres « d’avant l’Amérique » pour se nourrir.
Familières de la table des pauvres, les céréales et les légumineuses y sont les plus représentées : Choux, oignons,poireaux , pois chiche, ainsi que les herbes à cuire : bettes, arroches ,épinards ou amarantes ou les légumes –racines, tels navets, carottes, choux-navets et panais.

A la rescousse de la monotonie du quotidien, on produisait de nombreux condiments et aromates qui remplaçaient , chez les plus démunis, les épices des tables aisées.
L’ail y régnait en maître, de même que la moutarde et le raifort.
Les ombellifères venaient ensuite : la coriandre, l’aneth et le fenouil ainsi que les labiées : le thym, la sariette,le basilic et la marjolaine.

3- Le verger

Chaque abbaye se devait d’avoir son verger à haute tige ; c’était le lieu du cimetière.
Les troncs dressés symbolisaient la résurrection à venir pour les moines.
Sous les arbres, les tombes dormaient et l’herbe croissait, symbole de la félicité future.
Dans le verger, grandes variétés de poiriers, pommiers, cerisiers, pruniers…

4- Les jardins secrets

Les jardins de verdure


Les murs végétaux sont percés de portes accédant à de minuscules jardins secrets qui sont de véritables havres de paix où tout invite au repos.

Certains d’entre eux,extrémement raffinés, étaient consacrés à l’un des cinq sens :

– l’ouïe était évoquée par la volière,le bruit de l’eau et le chant des oiseaux.

– le jardin du goût abritait un petit potager dans lequel poussaient des légumes choisis pour leur beauté.

– le jardin des senteurs ans lequel on se laissait guider par des bouffées délicieuses, véritable chant d’arômes qui atteint au plus profond de l’être

– le jardin des textures qui proposait de découvrir, du revers de la main, feuillages duveteux ou piquants.

– enfin le jardin de la vue avec ses couleurs délicieuses où s’entrelacaient les tons les plus séduisants, du bleu au pourpre en passant par les violets et tous les tons de roses que venaient apaiser quelques notes de blanc.

L’hortus conclusus ou jardín secret

L’hortus conclusus est directement inspiré des jardins bibliques. C’est un jardin de rêve, jardin secret , porteur d’un puissant symbolisme religieux inspiré par la description de l’Épouse, la Bien-Aimée , dans les Cantiques des Cantiques : « Elle est un jardin bien clos, ma soeur, ma fiancée ; un jardin bien clos , une source scellée… »
Ce jardin exprime l’essence de la Vierge et résume ses beautés et perfections.
Dans ces jardins présidés par la Vierge, les fleurs étaient elles-mêmes des symboles : la rose devenue précisemment au Moyen Age, la fleur de la Vierge, le lys symbole de la chasteté et la violette , celui de l’humilité.

« Il existe des jardins qui ne sont pas d une grande utilité et ne produisent pas grand chose.
Ils sont en fait arrangés pour le plaisir des sens : pour la vue et pour l’odorat »

Albert le Grand, De vegetabilibus et plantis ( vers 1260
)

extraits du site 4jardins.online.fr