En février, compostages et jardinage !

En février, compostages et jardinage !

Bientôt le retour du printemps. Pour patienter, profitez du mois de février pour apprendre à tresser des clôtures végétales, préparez le réveil des auxiliaires, domptez le lombricompost et lancez-vous dans des synergies autour du compostage de quartier… février ne sera pas gelé !

 

Retrouvez également le thème, la programmation et le portait du mois sur le site Internet des acteurs du Paris durable !

JARDINAGE

::: Conférence – rencontre Main Verte

Samedi 9 février, de 14 h 30 à 16 h 30. 

Rémi Carbonnier, formateur en aménagement paysager, paysagiste, vient de créer son entreprise de création et d’entretien de jardins avec une attention particulière pour le respect de l’environnement et l’accueil des auxiliaires.

Rendez-vous à la Maison du jardinage – 41, rue Paul Belmondo – Paris 12e – Métro : Bercy.

Gratuit, sur inscription auprès de main.verte@paris.fr, par téléphone au 01 53 46 19 19 ou sur place dans la limite des places disponibles.

::: Atelier

Vendredi 22 février, de 13 h 30 à 17 h 30.

Mme Sciascia, de l’Osier du Petit Morin expliquera aux participants comment planter, créer et entretenir une haie végétale.

Rendez-vous à 13 h 15 au jardin partagé du square Auguste Renoir, 8, rue des Mariniers – Paris 14e – Métro : Porte de Vanves.

Gratuit, uniquement sur inscription auprès de main.verte@paris.fr, par téléphone au 01 53 46 19 19

::: Cours de jardinage

Samedis 16 février, de 14 h 00 à 17 h 00.

Créer un mur végétal d’intérieur.

Cours de l’école Du Breuil, limité à 20 auditeurs, tarif 30 €

Pour en savoir plus et vous inscrire, consulter le site Internet et la fiche descriptive du cours.

COMPOSTAGE

::: La vie dans le compost

Mercredi 13 février, de 14 h 30 à 16 h 30.

Apportez vos déchets, apprenez à trier ceux qui présentent un intérêt pour le lombricompost et (re)découvrez les organismes qui participent à la dégradation de la matière organique et produisent un engrais bienfaiteur pour les plantes.

Rendez-vous à la Bibliothèque nature du Parc Floral de Paris – Pavillon 12 – Route de la Pyramide – Paris 12e – Métro : Château de Vincennes

Gratuit sur inscription auprès de maisonparisnature@gmail.com

Synergie compost, inventons nos solutions !

http://acteursduparisdurable.fr/actus/synergie-compost-inventons-nos-solutions

::: Soirée conférence

Lundi 11 février, à partir de 19 h 00.

Jean-Jacques Fasquel Maître composteur, fondateur de Compostory, président de Compostaparis et administrateur du réseau Compost citoyen, expliquera les différentes méthodes de compostage à Paris.

Rendez-vous à la Maison des Acteurs du Paris Durable – 21, rue des Blancs Manteaux -Paris 4e – Métro : Rambuteau ou Hôtel de Ville.

Plus d’informations : http://acteursduparisdurable.fr/agenda/le-compostage-dans-tous-ses-etats

Gratuit, sur inscription en cliquant ici

::: Matinée d’échange

Mercredi 13 février, de 8 h 45 à 12 h 00.

Partagez votre expérience de compostage dans votre jardin, au sein de votre établissement scolaire, sur votre balcon, dans votre cuisine…

Si vous êtes sensible à la question de valorisation de nos déchets organiques, domestique ou professionnel, individuel ou collectif, ne ratez surtout pas cette matinée d’échange autour du compostage à Paris.

Rendez-vous à la Maison des Acteurs du Paris Durable – 21, rue des Blancs Manteaux – Paris 4e – Métro : Rambuteau ou Hôtel de Ville

Plus d’informations : http://acteursduparisdurable.fr/agenda/synergie-compost-inventons-nos-solutions

Gratuit, sur inscription en cliquant ici

::: Visites de sites

Envie d’aller plus loin ? Envie de découvrir ou redécouvrir des sites qui compostent à Paris ?

Ces visites par un référent compost et un conseiller environnement sont faites pour vous !

Gratuit, sur inscription en cliquant ici

COURS DE L’ÉCOLE DU LOUVRE

::: Renaissance et Grand Siècle : les caractéristiques d’un nouveau jardin

Rendez-vous à l’amphithéâtre Rohan (au moins une heure en avance) – 99, rue de Rivoli – Paris 1er – Métro : Louvre.

Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site Internet de l’Ecole du Louvre.

Gratuit, sans inscription, dans la limite des places disponibles

Vendredi 1er février 2013, de 18 h 30 à 19 h 30

Treillages et fabriques (orangeries, pavillons, glacières…) : les architectures du jardin sous l’Ancien Régime. Pierre Bonnaure, jardinier en chef des Tuileries, Domaine et musée du Louvre

Vendredi 8 février 2013, de 18 h 30 à 19 h 30

Des antécédents du jardin du Roi au jardin des plantes : Paris et la botanique, de Robin à Buffon (1597-1793). Pierre Bonnaure

Vendredi 15 février 2013, de 18 h 30 à 19 h 30

De la tulipomanie aux rosomanes (XVIIe-XIXe siècles), curieux en fleurs et jardiniers fleuristes, l’histoire d’une passion partagée pour les fleurs, entre obtentions et collections. Pierre Bonnaure

Vendredi 22 février 2013, de 18 h 30 à 19 h 30

Pépinières, serres, couches et châssis : pourvoir les jardins de Paris en arbres, arbustes et fleurs au XVIIe siècle. Pierre Bonnaure

A PREVOIR EN MARS…

La semaine pour les alternatives au pesticides (du 20 au 30 mars) avec au programme Main Verte : conférence – rencontre « les méthodes de lutte au naturel » par Victor Renaud, atelier « les associations de plantes au jardin » à la Maison du jardinage, performance d’artiste au potager du parc de Bercy, troc Main Verte au chai du parc de Bercy.

… Et d’autres rendez-vous annoncés régulièrement sur Paris Jardins & Environnement et Ça se passe au jardin !..  Et un petit nouveau…

Avec la page « Paris Jardins & Environnement » et le blog « Ça se passe au jardin », vous êtes incollables sur l’actualité des jardins et de la biodiversité !.. Pour le vérifier, vous pouvez cliquer !

« Toutes les bêtises sur la nature que les grands racontent aux enfants ! »

Invitation
Conférence Publique

 

« Toutes les bêtises sur la nature
que les grands racontent aux enfants !
»

 

 

Natureparif a le plaisir d’inviter petits et grands à reconsidérer leurs préjugés sur la nature lors d’une conférence ludique animée par :

 

 

 

François LASSERRE
(OPIE – Nature & Découvertes)

Le mercredi 19 décembre 2012, de 15h00 à 16h30

 

A l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF),
au 84 rue de Grenelle – 75007 Paris (Métro Rue du Bac)


Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles

 

 

 

Si on vous dit que

… les araignées piquent,

… les coccinelles à 2 points ont 2 ans,

… l’homme descend du singe,

… les poux sautent sur la tête,

… les pingouins sont des manchots,

… les grenouilles sont vertes et les crapauds marron,

… les frelons sont dangereux,

Eh bien on vous raconte nimporte quoi !

                                                                                

 

Cette petite conférence illustrée met fin aux idées reçues sur les animaux et la nature qui circulent depuis la nuit des temps dans les familles.

En images et en questions, voilà une façon originale de mieux connaître la nature et de ne plus craindre les bestioles !

 

 

À partir de 7 ans et aussi pour tous les grands !

 

Exprimez votre créativité artistique !

Exprimez votre créativité artistique !

 

Le jardin comme matière première, comme source d’inspiration, comme lieu d’exposition… Avec Auberfabrik et Joëlle Dollé, l’art rencontre la biodiversité. Au programme du mois de décembre, une conférence Main verte donnée par l’association Auberfabrik sur l’union de l’art, de la récup’ et de la déco au jardin, et un après-midi goûter avec Joëlle Dollé au cœur de son exposition « Des Légumes et Des Hommes ». A noter également, pour couronner cette programmation, un atelier pratique de décorations de Noël en matériaux naturels à la Maison du jardinage.

 

Et ce mois-ci, le Centre de ressources pour les jardiniers urbains vous adresse en pièce jointe la Lettre Main verte et son supplément Petites mains vertes, à lire au coin du feu et mettre en pratique au jardin et en jardinières à l’approche de l’hiver…

 

L’ART ET LA DECORATION AU JARDIN

 

 

::: Conférence

Samedi 8 décembre, de 14 h 30 à 16 h 30.

Pour tout savoir sur les actions artistiques, les événements riches, variés et colorés, la démarche participative ou tout simplement trouver une source d’inspiration pour apporter une touche artistique au jardin, ne ratez pas l’intervention d’Auberfabrik!

Pour plus d’informations visitez le site Internet ou la page facebook de cette association d’Aubervilliers.

Rendez-vous à la Maison du jardinage – 41, rue Paul Belmondo – Paris 12e – Métro : Bercy.

Gratuit, sur inscription auprès de main.verte@paris.fr, par téléphone au 01 53 46 19 19 ou sur place dans la limite des places disponibles.

::: Atelier

Vendredi 14 décembre, de 13 h 30 à 16 h 00.

Un après-midi à la Maison du jardinage et au potager, consacré à la confection de couronnes de Noël et de décorations avec les végétaux du jardin.

L’occasion d’échanger ses expériences et astuces de décoration pour créer et faire entrer l’art au jardin.

Rendez-vous à la Maison du jardinage – 41, rue Paul Belmondo – Paris 12e – Métro : Bercy.

Gratuit, sur inscription auprès de main.verte@paris.fr, par téléphone au 01 53 46 19 19 ou sur place dans la limite des places disponibles

::: RENcontre

Samedi 5 décembre à partir de 14 h 00.

Un après-midi goûter dans le chai de Bercy avec Joëlle Dollé, auteure de l’exposition « Des Légumes et Des Hommes ».

Sans inscription. Exposition en visite libre.

 

CONFERENCE SUR LA BIODIVERSITE

 

::: Toutes les bêtises sur la nature que les grands racontent aux enfants !

Mercredi 19 décembre, de 15 h 00 à 16 h 30.

Par François Lasserre (OPIE, Nature & Découvertes) à l’Auditorium de la Société nationale d’horticulture de France (SNHF).

Plus d’informations sur le site de natureparif

 

… Et d’autres rendez-vous annoncés régulièrement sur Paris Jardins & Environnement et Ça se passe au jardin !..

 

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FICHE GREEN Le shiso

Le Shiso 紫蘇 « plante violette qui fait revivre »appartenant au genre Perilla de la famille des Lamiaceae

Perilla frutescens (L.) Britton. Basionyme : Décrit par Linné sous le binôme Ocimum frutescens L., il fut ensuite versé dans le genre Perilla (étymologie : diminutif du latin Pera (Besace), allusion à la forme du fruit) par Britton.

Tige à section carrée. Feuilles vertes à pourpres selon les variétés, ovales et opposées. Fleurs en épis, violettes à blanches, en fin d’été. Graines noires, très petites, oléifères.

cette plante annuelle de 20 à 60 cm de haut possède des feuilles vertes ovales et produit des fleurs blanches en fin d’été.

Les feuilles de périlla ou shiso  se consomment crues ou cuites. Toutes les parties de la Périlla sont comestibles et aromatiques : pousses, feuilles, fleurs et fruits. Sa saveur indéfinissable comporte des notes de basilic, de poivre, de mélisse.Le shiso vert a longtemps été considérée comme plante sacrée en Asie pour ses vertus culinaires que médicinales au Japon depuis le III° siècle.

Originaire de l’Asie du Sud-Est (son usage le plus ancien est attesté en tant qu’huile comestible dans le sud de la Chine et en Birmanie), le shiso est très envahissant et pousse à l’état spontané depuis l’Himalaya jusqu’au Myanmar.

Le shiso est tellement prestigieux au Japon, que son nom désigne au sens large toute la famille des lamiaceae (シソ科?) y compris le lamier pourpre des teinturiers d’Europe et toutes les menthes. Le mot « shiso » vient directement du nom chinois de la plante : zǐ sū (紫蘇).

  • La forme verte a été une plante sacrée en Asie du Sud-Est où elle était censée annihiler les « poisons » alimentaires, notamment pour la consommation de coquillages. Elle fut introduite en Europe par des « botanistes en herbe », missionnaires et explorateurs, comme plante ornementale. Elle fut également introduite aux États-Unis vers 1800 par des émigrants coréens et japonais, d’abord comme épice, puis pour aseptiser la viande, d’où son nom américain de « beefsteak plant ».
  • La forme pourpre, dite aussi « shiso vrai », fut cependant la première à être typifiée par les botanistes européens, pour qui la plante « type » est la variété rouge. Le grand botaniste Carl von Linné la range d’abord dans le genre ocimum, mais il est dommage que Britton ne nous ait pas indiqué l’étymologie du nom de genre mystérieux qu’il a créé. Certains auteurs pensent que perilla se rapporte à ses fruits qui étaient aussi précieux que des « perles » . C’est celle qui est plus utilisée comme colorant, notamment qui donne sa couleur rouge et ses polyphénols aux umeboshi, à l’instar de l’oxydation qui donne sa couleur au vin rouge.
  • Enfin, tout récemment, la forme egoma a été redécouverte en même temps que la diététique et la cuisine japonaise, comme en témoigne l’adoption du mot shiso dans presque toutes les langues occidentales et même indonésienne, en tant que plante aromatique et produit de santé.

Les tiges feuillues se bouturent très facilement comme le basilic dans de l’eau (comme les coleus). Pour l’eringium et la renouée aromatique qui ont toute deux cette odeur de coriandre en feuille ou punaise (pour les chagrins), on peut les acheter au mêmes endroits et les bouturer idem ou dans un mélange très sableux et humide.

Les feuilles posées sur une pellicule d’eau dans une barquette sont vendues dans les superettes. Elles sont crispées, velues et régulièrement dentées. Le parfum qu’elles exhalent et le goût qu’elle donnent aux aliments sont indéfinissables. Ce sont le parfum et le goût shiso

Botaniquement il s’agit de Perilla frutescens (L.) Britton ou Ocimum frutescens L., de la Famille des Lamiacées, riche en plantes aromatiques (menthe, origan, lavande, sauge, romarin, thym…)

Perilla frutescens (L.) Britton var. hirtella (Nakai) Makino est la plante qui pousse dans les montagnes de Honshu, Shikoku ; elle est plus haute et les feuilles ne sont pas crispées et velues, son parfum est plus intense, l’hiver elle se repère aux hampes florales sèches portant les calices bilabiés vides.

Le shiso est couramment utilisé en Asie comme légume vert (salade)[réf. nécessaire], condiment et aromate.

Le voyageur rencontrera d’abord vraisemblablement la variété verte, servie avec le sushi, le sashimi et le tempura entre autres. Il s’agit de l’aojiso dont les feuilles sont plus petites et qui sont consommées telles quelles, entières ou hachées, souvent réfrigérées.

Comme il ne s’agit que d’une variation de taille et de pigment, la forme rouge à grandes feuilles peut être pratiquement consommée de la même manière, comme au Vietnam, par exemple, où les feuilles d’akajiso remplacent parfois les feuilles de menthe fraîches et la carambole dans les rouleaux de printemps crus (les fameux cha gio, prononcés [tcha yo]), que les Vietnamiens du Nord appellent aussi nem-nyon ou goï-kwun

Pour la culture, il a été sélectionné Perilla frutescens var. crispa forme viridis Makino le shiso vert, pour les japonais c’est aojiso, et Perilla frutescens var. crispa forme purpurea Makino pour les japonais c’est akajiso. Cette dernière donne un jus violet qui colore le daïkone mis en fermentation ou encore les ume (prunes), les tsukemono

En corée cette plante s’appelle KEN NIP, mangée en saumure ou bien fraiche en accompagnement du porc grillé dont on dit qu’elle facilite la digestion. Le goût me semble être de cette famille bien asiatique que les latins ont désigné comme « fétide » : Eryngium foetidum pour le phô de vietnamiens, basilic « chinois », etc.. Je ne peux m’empécher de réagir à cet article car cette « famille de goûts » me rappel avec nostalgie de formidables expériences culinaires… et la lecture d’un article sur l’importance de la culture dans l’appréciation d’une saveur (il semblerait que les américains détestent la cannelle..)

une boisson à base de shiso au Japon… Il en existe aussi avec du shiso rouge, la recette est la même qu’avec du shiso vert. C’est une boisson rafraichissante, désaltérante et rapide à réaliser

Une bonne vingtaine de feuilles de shiso (grandes et moyennes)

1 litre d’eau

Le jus d’un citron

2 cuillères à soupe de sucre de canne

1 cuillère à café de miel

Mettez les feuilles de shiso dans une casserole remplie du litre d’eau en ébullition. Laissez à feu fort pendant une dizaine de minutes.

Laissez reposer 5 minutes puis essorez les feuilles au dessus de la casserole. Passez le jus de shiso à l’étamine, ajoutez le sucre, le miel et le jus du citron puis remuez jusqu’à dissolution du sucre.

Enfin, transvasez le jus dans une bouteille que vous placerez au frais.

Pour plus de jus de shiso il vous faudra doubler les proportions, ne rallongez surtout pas avec de l’eau.

Servez frais, très frais, avec des glaçons avec une petite feuille de shiso pour la déco.

Vous pouvez aussi faire un cocktail de jus de shiso, de glace pillée et d’un fond de gin pour le soir quand l’atmosphère se sera rafraichie. Accompagnez cet appéritif de nori senbei.

Le shiso rouge est plus prononcé en goût que le vert.

différence shiso rouge et shiso vert :

shiso rouge : Elle donne des feuilles qui piquent un peu comme le menton d’une vieille tante, et dont le pourtour se découpe en petites dents pointues. Au goût, c’est absolument unique et très aromatique, à la fois herbacé et acidulé. Comme la plupart des herbes feuillues, il vaut mieux l’utiliser à cru, en laissant les feuilles entières ou en les éminçant en chiffonnade.

Le shiso vert a des feuilles plus tendres et plus parfumées que le shiso pourpre, mais cet dernier se rattrape en faisant office de colorant puissant, qu’on utilise notamment pour la préparation des fameuses umeboshi (prunes salées).

Quelques accords

~ Shiso + riz
~ Shiso + nouilles ou pâtes
~ Shiso + tofu
~ Shiso + avocat
~ Shiso + champignons
~ Shiso + tomate
~ Shiso + concombre
~ Shiso + gingembre + sauce de soja
~ Shiso + sésame
~ Shiso + poisson et fruits de mer
~ Shiso + porc
~ Shiso + fruits (fruits exotiques, agrumes, fruits rouges, fruits à noyau)

Déco et condiments

~ Faites germer les graines et mangez les pousses.
~ Quand la plante fleurit, vous pouvez mangez les bourgeons.

~ Faites sécher les feuilles et moulez-les (du verbe moudre, n’est-ce-pas) avec du sel (et éventuellement du sésame) pour faire un sel au shiso à utiliser comme un furikake.
~ Faites frire les feuilles en tempura.
~ Préparez une huile de shiso à verser sur un gazpacho.
~ Faites-en un aigre-doux avec des concombres.
~ Conservez les feuillesdans du sel.

Idées végétariennes

~ Nouilles soba au shiso, avec en bonus des infos sur les vertus stimulantes du shiso pour le qi.
~ Saupoudrez-en sur du tofu, comme pour le tofu à la mode de Chika.
~ Mariez-le avec du riz dans les onigiri, sur un bol de riz vapeur, ou sur un riz sauté.
~ Mettez-en dans cette salade d’avocat et pamplemousse.

~ Saupoudrez-en sur une soupe de carotte au gingembre.
~ Ajoutez-en dans une salade de concombre au vinaigre de riz.
~ Mettez-en dans des pâtes avec de l’huile d’olive, de l’algue nori, de la sauce de soja, du beurre, du sel et du poivre.
~ Faites un pesto au shiso à mettre dans les pâtes.
~ Faites des « sandwiches » de tofu avec du shiso au milieu, à faire sauter à la poêle.
~ Garnissez des rouleaux de printempsavec du shiso et des champignons.

Avec du poisson et des fruits de mer

~ Glissez un morceau de feuille entre le riz et le poisson dans vos nigiri sushi, ou mettez-en dans vos maki.
~ Servez du shiso avec les sashimi ou sur un chirashi sushi.

~ Mettez-en dans un tartare de maquereau mariné au gingembre frais et à la sauce de soja.
~ Faites une sauce mignonetteà la mangue et au shiso à servir avec des huîtres crues.

Avec de la viande

~ Mettez-en au coeur d’un filet de porc roulé que vous ferez sauter avant de le couper en tranches.
~ Faites une roulade de poulet farcie avec de l’umeboshi hâchée et du shiso.
~ Préparez un rouleau au shiso d’inspiration vietnamienne : shiso + vermicelles de riz + porc barbecue vietnamien, le tout roulé dans des feuilles de papier de riz. On peut faire frire les rouleaux ou les manger comme ça.
~ Enveloppez de la viande ou des légumes avec des feuilles de shiso et faites-les sauter avant d’ajouter un peu de sauce de soja, du mirin, et du sésame.

En boisson

~ Préparez une infusion avec les feuilles, à boire chaude ou froide.
~ Faites du jus de shiso avec du shiso pourpre.
~ Laissez mariner les feuilles dans de l’alcool pour faire des cocktails, comme la vodka au shiso d’Alchemology, ou utilisez-les simplement à la place de la menthe dans un mojito-shiso.

En dessert

~ Mettez-en sur vos salades et vos soupes de fruits, en particulier avec des fraises, des pêches, des oranges ou de l’ananas.
~ Mixez du shiso avec du sucre (et éventuellement un zeste de citron vert) pour faire un sucre de shiso à saupoudrer sur vos crêpes et autres desserts.
~ Parfumez-en des macarons, comme ceux que François Payard a réalisés pour une opération en faveur du Japon.

extraits du site

wikipedia

Bienvenue sur Tela Botanica, le réseau des botanistes francophones

http://www.lagrainetiere.com

http://chocolateandzucchini.com

 

FICHE GREEN : CAPUCINE

Originaire du Pérou , elle a envahi nos jardins à la fin du 16 eme siècle sous le nom de cresson des Indes en raison de sa saveur piquante de ses fleurs et de ses feuilles

quelques fleurs de capucine suffisent à égayer une salade mélangée

les graines encore vertes peuvent être confites dans un vinaigre pour remplacer les câpres

La capucine (tropaeolacée) : Étymologie

La grande capucine (tropaeolum majus) comme la petite capucine (tropaeolum minus) appartiennent à la famille des tropaeolacées, qui vient du mot grec signifiant « trophée » : pièces d’équipement abandonnées par l’ennemi en déroute, sans doute à cause de la forme ronde de ses feuilles qui évoque un bouclier orné d’un symbole solaire, et de sa fleur qui ressemble à un casque à éperon.
C’est d’ailleurs la forme caractéristique de la fleur de capucine qui a généré son nom commun, en écho aux capuchons des religieux de l’ordre des capucins.

La capucine est une belle plante annuelle rampante qui n’hésite pas à escalader un grillage ou la souche d’un vieux fruitier pour illuminer le moindre recoin de guirlandes de fleurs aux vives couleurs. Facile à vivre et peu capricieuse, elle pousse n’importe où pourvu que le sol ne soit pas trop lourd et qu’elle bénéficie d’une bonne exposition. Il en existe maintes variétés, des variétés naines adaptées aux bordures ou aux petits jardins, à la grande capucine qui allonge ses pousses sur plusieurs mètres. Traditionnellement orangées, on trouve aujourd’hui des fleurs de capucine déclinant toute une palette de rouge-orange, du pourpre sombre à un délicat jaune pastel. Certaines variétés ont les pétales doubles ou chiffonnés.

La capucine, riche en vitamine C et en souffre, a des propriétés antibiotiques. On pensait autrefois qu’elle purifiait le cerveau et rendait d’humeur joyeuse.

CUISINE
Mais elle possède également un intérêt culinaire : feuilles, fleurs et graines sont comestibles. Les feuilles et les fleurs peuvent être consommées en salade, mais je ne conseille à personne de se risquer à manger une salade de feuilles de capucines. J’en connais qui y ont goûté et en sont aujourd’hui dégouttés ! Le goût poivré des feuilles est trop prononcé et elles s’apparentent davantage à un condiment qu’à une salade : en mélange pour relever un mesclun, hachées sur du fromage frais ou avec du fromage blanc…

Les fleurs s’utilisent de la même façon, avec une saveur plus douce. Mais quel dommage de les mélanger à une salade et d’écrabouiller ainsi en un tour de cuillère leurs jolies corolles. Elles sont parfaites pour décorer n’importe quel plat, posées au dernier moment au dessus d’un saladier ou dans un coin de l’assiette, et voilà la curiosité gustative des convives assouvie.

La capucine au jardin potager: semis et culture

Dans mon jardin, je laisse la part belle aux capucines, en particulier dans les carrés potagers. Il y a des années, j’ai semé en petits poquets un sachet de capucines variées. Depuis, elles repoussent toutes seules chaque année, même lors des hivers les plus rigoureux. Les variétés les plus sophistiquées (chiffonnées, panachées, saumon…) ont tendance à disparaitre au profit de la « capucine simple » jaune d’or ou orange.

Si mes capucines se ressèment naturellement, je pense que c’est grâce au « jardinage doux » que je pratique au potager: pas de bêchage sans une bonne raison pour ne pas bouleverser l’écosystème qui s’affaire en sous-sol, mais juste une aération de la terre qui permet l’arrachage des mauvaise herbes au printemps. Dès que le sol est réchauffé, j’étale une bonne couche de paille. Quelques semaines plus tard, les premiers semis naturels de capucines pointent leurs feuilles entre les fétus de paille.

La capucine en devient même envahissante, mais cet envahisseur est bienvenu: elle occupe la terre, renforce le paillage, empêche bon nombre de mauvaises herbes de pousser, attire les insectes pollinisateurs et est surtout très décorative: elle se glisse entre les pieds de tomates, quelques tiges escaladent les concombres palissés, elle habille les parcelles vides. Et lorsqu’elle prend trop ses aises, il suffit d’arracher à la main la plante: sa courte racine ne résiste pas.

En fin de saison, je laisse la capucine envahir tout l’espace. Dès les premières gelées, elle se transforme en une couche protectrice, un léger paillage qui évite le tassement du sol sous les pluies d’automne.
Au printemps suivant, un coup de râteau pour repousser l’enchevêtrement de tiges sèches, un griffage de la terre restée meuble, et le jardin est prêt pour la nouvelle saison!

Comme de nombreuses plantes à fleurs, la capucine favorise la production de légumes: elle attire les insectes pollinisateurs, qui en profitent pour polliniser les plants potagers au passage.
Son odeur caractéristique marquée éloigne certains insectes parasites.

Mais son principal intérêt en jardinage biologique, c’est sa propension à attirer au contraire d’autres insectes parasites: les pucerons!

La capucine et les petits jardins d’ornement?

Si toute la première partie de cet article vante les vertus de la capucine dans les jardins potagers, elle a tout autant sa place dans les jardins d’ornement. Je me rappelle lors d’une visite des jardins de Monet à Giverny, ces petites allées bordées de capucines dont les jardiniers contrôlaient la croissance à grands coups de cisaille.
Grimpante, rampante, elle est capable de transformer un terrain vague en superbe massif le temps d’un été, et les variétés naines conviennent aux petits espaces. Alors, inutile de résister!

VINAIGRE DE CAPUCINE

La recette:

  • Récolter les graines de capucine lorsqu’elles sont encore jeunes. Elles ne doivent pas être brillantes, mais encore bien vertes.
  • Les laver à l’eau courante.
  • Dès qu’elles sont sèches, les plonger dans un bocal soigneusement lavé à l’eau très chaude et séché.
  • Recouvrir de vinaigre blanc.
  • Les jours suivants, rajouter au fur et à mesure la poignée de graines de capucine que l’on vient de cueillir, et remettre éventuellement du vinaigre pour qu’il recouvre toujours les graines.
  • Conserver dans un endroit frais et sec, attendre quelques semaines avant de consommer.
  • Se consomme comme des cornichons ou des câpres, avec des viandes froides, quelques graines dans une salade, et particulièrement délicieuses avec les poissons (chauds, froids, terrines).
  • Se conserve un an

Les échecs et leurs causes:

Impossible de « rater » cette recette. Mais il arrive que les graines de capucine soient trop dures. En voilà les principales causes constatées:

  • Le pot de capucines au vinaigre est consommé trop tôt (attendre quelques semaines, et même + avant de consommer)
  • Les graines de capucine étaient trop vieilles: récoltées trop tard, elles ne parviennent pas à confire dans le vinaigre et restent dures.
  • Les graines de capucine ont été laissées trop longtemps à l’air libre avant la mise en bocal: une fois lavées, les mettre dans le vinaigre dès qu’elles sont sèches, sinon elles durcissent et ne parviennent pas à confire dans le vinaigre.

Remarque: au bout de plusieurs mois, le vinaigre a tendance à foncer, sans que cela n’altère le contenu. Au bout d’un an (plus ou moins selon les conditions de stockage), les capucines au vinaigre deviennent molles et perdent tout intérêt gustatif.

Les précautions et le « bon moment » pour récolter les graines:

  • Les graines de capucine sont cannelées, et très difficiles à nettoyer. N’utiliser que des graines jeunes issues de jardins non traités.
  • Si vous voulez réaliser quelques petits pots de capucines au vinaigre, n’attendez pas trop longtemps: les capucines attirent les pucerons. Trop de pucerons, et il devient impossible de laver correctement les graines. Alors, profitez des périodes sans pucerons pour les récoltes.

Extrait du site http://champagne-balade.blogspot.fr

FICHE GREEN : Le thym

Noms communs : Thym commun, thym espagnol, serpolet.
Noms botaniques :
Thymus vulgaris, Thymus zygis, Thymus serpyllum, famille des labiées ou lamiacées.
Nom anglais :
Thyme.

Parties utilisées : Feuilles et fleurs.
Habitat et origine :
Petit arbrisseau ne dépassant pas une trentaine de centimètres de hauteur, le thym est originaire du bassin méditerranéen et pousse en plein soleil dans les sols riches et bien drainés.

Il exerce une action stimulante sur la digestion et possède des propriétés antiseptiques.

c’est l’herbe aromatique qui conserve le mieux sa saveur une fois séchée.

Indispensable dans un bouquet garni et dans les plats mijotés.

HISTOIRE :

Depuis plus de 12 000 ans, le thym fait partie de la vie quotidienne des humains, tant pour ses usages médicinaux et cosmétiques que culinaires. Les Sumériens et les Égyptiens de la haute Antiquité l’utilisaient pour embaumer leurs morts. Chez les Romains, on faisait brûler du thym pour purifier l’air et éloigner les animaux nuisibles. On s’en servait aussi pour aromatiser fromages et boissons alcooliques. Les militaires en mettaient dans leur bain pour se donner de la vigueur. Au Moyen Âge, le thym était réputé pour donner du courage aux chevaliers.

De nos jours, l’huile essentielle de thym et le thymol, un de ses composants, sont couramment utilisés pour la confection de savons et de cosmétiques divers. En Amérique du Nord, l’une des marques les plus populaires de rince-bouche (Listerine®) contient du thymol ainsi que de l’eucalyptol et du menthol. Il entre aussi dans la composition de quelques dentifrices. En Europe, le thym compte encore parmi les plantes les plus fréquemment recommandées contre la toux et l’inflammation des voies respiratoires. Pour en savoir plus sur les usages culinaires du thym, consultez notre fiche Thym dans la section Nutrition.

Le terme « thym » est apparu dans la langue française au XIIIe siècle, d’abord sous la forme de « tym ». Selon certaines sources, il est dérivé du latin thymus, qui l’a emprunté au grec thumos, signifiant, de façon quelque peu obscure, « grosseur ou loupe » (par référence à la glande, le thymus). D’autres pensent plutôt que le mot vient du grec thymos ou thyein, qui signifie « fumée », par allusion au fait qu’il était jadis brûlé comme encens et qu’on lui attribuait alors le pouvoir d’éloigner les créatures venimeuses. D’autres, enfin, font dériver le mot du grec thumus, qui signifie « courage », la plante étant jadis considérée comme revigorante.

Le terme « serpolet », qui désigne le thym sauvage, vient du latin serpullum, signifiant « le rampant » par allusion au mode rampant de la plante.

En Provence, on appelle le thym commun « farigoule » ou « frigoule », et le thym sauvage « farigoulette ». Ces mots sont empruntés au latin populaire fericula, qui désignait autrefois cette plante. « Farigoulette » désigne également en France une liqueur de thym, que l’on sert sur glace.

Le thym est originaire du sud de l’Europe, du bassin méditerranéen, de l’Asie Mineure et de l’Asie centrale. Sur ce vaste territoire, au moins une centaine d’espèces ont été répertoriées, dont plusieurs ont été et sont encore employées localement comme aromates. Toutefois, c’est le thym commun (Thymus vulgaris) qui est considéré depuis toujours comme le meilleur. Viennent ensuite le thym espagnol (T. zygis), le seul à être accepté comme substitut sur le marché des épices et fines herbes, et le thym serpolet, à l’arôme nettement moins fin.

Le thym commun, qui vient du sud de l’Europe, est une version améliorée d’une espèce de thym sauvage qui pousse sur les pentes des montagnes de l’Espagne et des autres pays du bassin méditerranéen, et qui est proche du serpolet, l’espèce de thym sauvage la plus connue en Occident.

Il semble que, pendant longtemps, le thym ait surtout été employé en médecine et dans les rituels religieux ou magiques, ses usages culinaires se limitant à aromatiser le fromage et les liqueurs. Les Égyptiens s’en servaient pour embaumer leurs morts, les Grecs pour parfumer les temples et l’eau des bains, les Romains pour purifier leurs appartements. Par contre, le miel que les abeilles fabriquent avec son pollen est réputé depuis l’Antiquité et, encore aujourd’hui, il est récolté dans les régions du sud de l’Europe et est recherché des amateurs de produits fins.

Les Romains ont probablement diffusé le thym en Europe durant leurs invasions, particulièrement dans les pays du Sud. Au Moyen Âge, on s’en est beaucoup servi pour masquer les mauvaises odeurs, notamment celles de la viande ou du poisson avarié. On ne sait pas exactement quand il a été introduit dans les pays du nord de l’Europe, mais chose certaine, il était déjà cultivé en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Les premiers colons ont certainement apporté des semences dans leurs bagages. En effet, dans son Journal de voyage en Amérique du Nord, le botaniste Pehr Kalm écrit, en date du 23 juin 1749, qu’il a vu, dans un jardin «  des concombres, du thym, de la marjolaine en assez bonne quantité ».

Probablement à cause des différences climatiques qui existent entre l’Angleterre et le Sud de la France, les jardiniers de ces deux pays ont sélectionné deux variétés de T. vulgaris passablement différentes l’une de l’autre, soit le thym « anglais » (ou thym d’hiver) et le thym « français » (ou thym d’été). Le second a la réputation d’être plus fin et plus savoureux que le premier, mais sa culture sous des climats plus frais est moins facile. Si bien, que c’est généralement le thym anglais que l’on trouve sur les marchés nord-américains. On trouve également, à l’occasion, du thym à saveur de citron, d’orange ou de carvi, qui permet des usages culinaires différents et, un peu partout dans les jardins, du thym serpolet.

COTE CUISINE

  • Bouquet garni : il se compose de trois brins de persil, d’une branche de laurier et d’un brin de thym que l’on attache ensemble à l’aide d’une ficelle de boucher. Il aromatise soupes, ragoûts et autres préparations culinaires. On peut lui apporter des variantes en ajoutant, par exemple, une branche de céleri, la partie verte d’un poireau ou une tige d’origan.
  • Herbes de Provence : cerfeuil, estragon, sarriette, marjolaine, romarin, thym, lavande et fenouil. Assaisonne le poisson, les viandes et la ratatouille.
  • Zahtar (Jordanie) : marjolaine, thym, graines de sésame grillées, sel et sumac. Assaisonne la viande frite ou grillée au barbecue.
  • Dukka (Égypte) : graines de sésame et noisettes rôties, graines de coriandre et de cumin, poivre noir et thym. Aromatise les viandes grillées. On en assaisonne également le pain plat que l’on trempe ensuite dans de l’huile d’olive et que l’on consomme tel quel.

Le thym accompagne à merveille les tomates, les pâtes, le fromage blanc ou le fromage cottage, les soupes, le poisson, la viande, la volaille et les oeufs. Il entre dans la composition des farces et on en aromatise la chair à saucisse. Les viandes grillées ou rôties prennent beaucoup de saveur lorsqu’on les assaisonne libéralement de thym avant de les mettre au four ou sur le gril.

  • Marinade : vin blanc, thym en bonne quantité, sarriette, échalote, ail, feuille de laurier, clou de girofle, sel et poivre moulu. Faire mariner dans ce mélange du poulet, de la viande ou du poisson avant de les cuire.
  • Avant de cuire le lapin, le laisser macérer quelques heures avec du thym, du laurier, un peu de romarin, un oignon coupé en rondelles, des gousses d’ail écrasées. Au moment de le faire cuire, le badigeonner de moutarde et barder les morceaux de bacon. Glisser des branches de thym entre la chair et le bacon.
  • Manier du beurre avec du thym et mettre sur les pommes de terre ou d’autres légumes racines.
  • Légumes rôtis au thym : couper en dés des légumes (aubergine, courgette, carottes, oignons, etc.). Verser un peu d’huile d’olive dans un plat allant au four, ajouter les légumes et les tourner dans l’huile pour bien les enrober. Saler, poivrer, ajouter une gousse d’ail passée au presse-ail et une bonne quantité de thym, sec ou frais. Cuire 45 minutes dans un four réglé à 190  C (375  F).
  • Tian aux légumes d’été : ce plat d’origine provençale se prépare en coupant des tomates, des oignons, des aubergines et des courgettes en tranches épaisses que l’on dispose à la verticale, bien serrées les unes contre les autres, dans un plat allant au four. Glisser dans les interstices des gousses d’ail épluchées. Saler, poivrer, arroser d’un filet d’huile d’olive et assaisonner de thym et de marjolaine avant de mettre au four environ une heure.
  • Faire macérer du thym dans le vinaigre afin d’aromatiser ce dernier.
  • Mettre du fromage de chèvre ferme à macérer dans de l’huile d’olive avec du thym. Garder un mois au réfrigérateur avant de consommer.
  • On l’emploie beaucoup dans la cuisine créole de la Nouvelle-Orléans, particulièrement sur le poisson ou les viandes grillées. Il s’agit de tremper le morceau de poisson ou de viande dans du beurre fondu, puis de le recouvrir d’un mélange d’épices généralement composé de paprika, de poivre blanc, de thym, d’origan, de poudre d’ail et d’oignon. On fait ensuite sauter à la poêle à très haute température, sans ajouter d’autre corps gras, jusqu’à ce que les épices brunissent, sans toutefois brûler.
  • On peut en aromatiser les fruits, particulièrement les figues et les poires. Le thym citron, lime ou orange, convient tout particulièrement à cet usage.
  • Vin aromatisé: faire macérer environ 30 g de thym fraîchement séché dans un litre de vin blanc pendant 40 jours.
  • Infusion : l’infusion de thym peut remplacer le thé ou le café du matin

CONSERVATION

Réfrigérateur : une semaine, emballé dans un papier essuie-tout humide ou un sac de plastique troué.

Congélateur : ciseler, mettre dans un bac à glaçons, couvrir d’eau et congeler. Mettre ensuite les glaçons dans un sac à congélateur.

Séchoir : le séchage est la meilleure façon de préserver le thym qui, contrairement à d’autres herbes comme le persil et le basilic, y gagne en saveur et en puissance. Il sèche très rapidement à l’air libre, simplement déposé sur un cadre recouvert de gaze ou de toile moustiquaire, ou suspendu, en petits bouquets. Choisir de préférence un endroit sombre. Si le temps est très humide, on pourra le sécher au déshydrateur ou dans un four réglé à la température minimale. Garder au frais et au sec dans un contenant hermétique

SANTE :

  • le fer. Le thym déshydraté est une excellente source de fer pour l’homme et une bonne source de fer pour la femme, tandis que le thym frais est seulement une source pour l’homme. Le fer est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs. Il est important de noter que le fer contenu dans les végétaux est moins bien absorbé par l’organisme que celui contenu dans les aliments d’origine animale. Toutefois, l’absorption du fer des végétaux est favorisée si on le consomme avec certains nutriments, comme la vitamine C.
  • Vitamine K. Le thym déshydraté est une excellente source de vitamine K. La vitamine K est nécessaire pour la fabrication de protéines qui jouent un rôle dans la coagulation du sang (autant dans la stimulation que l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle participe aussi à la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.
  •  Calcium. Le thym déshydraté est une source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue à la formation de ces derniers, ainsi qu’à celle des dents, et au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles (dont le coeur).
  •  Manganèse. Le thym déshydraté est une source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.
  •  Vitamine C. Le thym frais est une source de vitamine C pour la femme, mais pas pour l’homme. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

 

JARDINAGE BIOLOGIQUE

Semer en mars ou en avril dans des bacs à l’intérieur. Transplanter quand les risques de gel sont passés, à 20 cm d’espacement, dans une terre plutôt calcaire et bien drainée. Pour certaines variétés, les citronnées, par exemple, il est préférable de se procurer des plants et de les multiplier végétativement, les semences donnant des plants dont la saveur peut varier considérablement et être parfois insignifiante. Goûter une feuille avant d’acheter des plants d’une variété donnée, histoire de s’assurer qu’on en aime la saveur.

Le thym préfère le soleil et la sécheresse à l’eau et à l’ombre. Veiller à lui donner les meilleures conditions possibles à cet égard et n’arroser qu’en cas de sécheresse prolongée. S’il est vrai qu’il n’aime pas les engrais trop concentrés, c’est une erreur de le cultiver dans une terre trop pauvre. Comme toutes les plantes, il a besoin d’une certaine quantité de nutriments pour croître.

On pourra pailler avec des pierres plutôt qu’avec de la matière organique, ce qui augmentera la chaleur à son pied et réduira les risques de pourriture.

Le cultiver en compagnonnage avec la lavande avec laquelle il forme une excellente équipe.

Avant l’hiver, récolter en coupant les tiges près du sol et protéger les plants des froids rigoureux en les recouvrant de terre que l’on retirera au printemps suivant.

Au bout de trois ans, les plants ont tendance à devenir trop ligneux et à être plus sensibles aux maladies. Il est recommandé alors de bouturer des tiges prélevées sur des plants au printemps ou de marcotter, technique qui consiste à coucher quelques tiges sur le sol et à les recouvrir de terre en ne laissant dépasser que la pointe. Maintenir en place à l’aide d’un U en métal ou tout autre objet adéquat. Au bout d’un certain temps, les tiges formeront des racines et pourront alors être séparées du plant mère.

extraits du site http://www.passeportsante.net/fr

 

 

 

FICHE GREEN : ESTRAGON

Noms communs : estragon, estragon français, estragon de Russie, tarragon, dragone, gardon, herbe dragon, serpentine, dragon, fargon, targon.
Noms scientifiques :
Artemisia dracunculus var. sativa, Artemisia dracunculoides.
Famille :
astéracées (synonyme : composées).

Côté cuisine

Originaire d’asie centrale.Ses feuilles fraîches ou séchées accompagnent viandes et crudités. indispensable dans les sauces, notamment la béarnaise.Parfume le vinaigre, les cornichons, la moutarde

  • Dans les soupes, notamment la soupe aux poireaux et pommes de terre.
  • Dans les omelettes et autres plats à base d’oeufs.
  • Dans les plats de champignons, dont il rehausse la saveur.
  • Dans les salades, notamment la salade de haricots blancs, thon, poivron doux et tomates, présentée sur un lit de verdure.
  • Le hacher et le mélanger avec du yogourt épais ou du fromage blanc. Servir en trempette ou sur des canapés.
  • Il entre dans la composition de nombreux mélanges aromatiques : herbes de Provence, fines herbes, bouquet garni; il est souvent ajouté aux préparations de moutarde.
  • Dans les sauces qui accompagnent les viandes, les poissons, les fruits de mer, les légumes grillés.
  • Le poulet à l’estragon est un classique de la cuisine française : on tapisse l’intérieur de la volaille de beurre malaxé avec de l’estragon et on la cuit au four. On la sert avec une sauce composée de bouillon, d’un peu de crème fraîche et d’estragon.
  • En saison, on pourra acheter ou récolter de bonnes quantités d’estragon et le mettre à macérer dans du vinaigre de vin blanc, à raison d’une bonne branche par bouteille. Porter le vinaigre à ébullition, laisser tiédir puis en remplir les bouteilles, boucher et conserver à l’abri de la lumière. Se servir de ce vinaigre pour assaisonner les salades ou déglacer une poêle.
  • Les petits cornichons français sont généralement aromatisés avec de l’estragon, ce qui leur confère un parfum exceptionnel.

Conservation :

  • Réfrigérateur : quelques jours, dans un essuie-tout ou un tissu humide.

    Congélateur : ciseler les feuilles et les mettre dans un bac à glaçons en les couvrant d’eau. Enfermer ensuite les glaçons dans un sachet de plastique.

     

     

    Jardinage biologique :
    Seul l’estragon de Russie peut être multiplié par les semences, l’estragon français, dont les fleurs sont stériles, devant être reproduit par division des racines. La première année, il faudra donc se procurer des plants en jardinerie. Par la suite, on pourra le multiplier soi-même en le divisant aux trois ou quatre ans.

    Il déteste littéralement avoir les pieds dans l’eau. Choisir un endroit du jardin qui s’égoutte bien, dont le sol est moyennement riche et le pH neutre. Il peut tolérer une ombre partielle, mais préfère le plein soleil. N’arroser qu’en cas de sécheresse, en évitant de mouiller les feuilles.

    C’est une plante qui a besoin de beaucoup d’espace pour s’épanouir pleinement. Compter 30 cm à 45 cm entre les plants.

    Tard l’automne, recouvrir les plants d’un mulch de paille ou de feuilles mortes, que l’on enlèvera au printemps.

     

santé :

Fer. Une portion d’estragon est une source de fer pour l’homme, mais pas pour la femme, car leurs besoins respectifs en fer sont différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, hormones et neurotransmetteurs.

Manganèse. L’estragon déshydraté est une source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

L’estragon contient des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se trouver dans certains aliments.

HISTOIRE

Le terme « estragon » est apparu au milieu du XVIe siècle. Il a suivi un parcours étymologique plutôt complexe, depuis le grec drakon, qui signifie « dragon » ou « serpent », par allusion à la forme de ses racines, en passant par l’arabe tarkhum, le latin tarchon, et finalement le vieux français targon.

Sous le nom d’« estragon du Mexique », on trouve parfois une plante qui n’a botaniquement rien à voir avec l’estragon. Il s’agit en fait d’une espèce d’oeillet d’Inde que les Mexicains emploient de la même manière en cuisine et qui a l’avantage d’être adaptée aux climats chauds.

Originaire du centre ou de l’Ouest de l’Asie, l’estragon était connu des Grecs et des Romains, qui en préconisaient l’emploi pour soigner les morsures de serpent et le mal de dents, tandis que les Arabes s’en servaient pour traiter la peste et le choléra. Il sera introduit dans le reste de l’Europe autour du XVe siècle où les moines le cultiveront dans leurs jardins de plantes médicinales. Les chefs français découvriront ses qualités aromatiques et le considéreront dès lors comme la reine des herbes et en feront la vedette de certaines de leurs plus célèbres sauces, notamment la béarnaise, la ravigote, la gribiche et la tartare.

Malgré sa grande popularité auprès des chefs, l’estragon a été relativement peu employé en cuisine comparativement à d’autres herbes, ce qui s’expliquerait par le fait qu’il perd une bonne partie de sa saveur au séchage et ne peut donc être offert qu’en saison. En outre, il ne se reproduit pas par les semences, mais uniquement de façon végétative (par division des racines) et sa culture est délicate. On retrouve donc souvent dans le commerce une espèce voisine, de culture plus facile, mais beaucoup moins savoureuse, soit l’estragon dit « de Russie », ce qui a pu contribuer à ternir sa réputation. D’ailleurs, jusqu’à tout récemment, les plants qui étaient vendus dans les jardineries, du moins en Amérique du Nord, étaient presque toujours de l’estragon de Russie, sans pour autant être identifiés de la sorte.

On tire de la plante une huile essentielle servant à de nombreux usages tant dans l’industrie agro-alimentaire qu’en parfumerie ainsi que dans la fabrication de liqueurs, de savons et de produits cosmétiques. Dans certains pays, l’estragon est toujours employé pour ses propriétés médicinales.

extraits du site http://www.passeportsante.net

ACTUALITES CONFERENCES : Les poissons d’Île de france

Invitation
Conférence publique

 » Les poissons d’Île-de-France « 
 

 

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif a le plaisir de vous inviter à rencontrer :

 

Jean ALLARDI,
Président de la Société Française d’Ichtyologie

 

Le jeudi 25 octobre 2012, de 18h à 20h

A l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF),
au 84 rue de Grenelle – 75007 Paris (Métro Rue du Bac)

Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles

 

Et si les poissons n’existaient pas ?
Les Naturalistes ont toujours eu beaucoup de difficultés à définir ce qu’était un « poisson ». Aujourd’hui, avec les progrès de la génétique, les phylogénéticiens nous disent clairement que les « poissons » n’existent pas en dehors des étals de notre poissonnier ! D’un point de vue zoologique en effet, les divers groupes de « poissons » n’ont pas d’histoire propre et ne possèdent aucun ancêtre commun qui leur soit exclusif. Certaines espèces comme le coelacanthe ou les dipneustes sont plus proches des mammifères que de n’importe quel « poisson », dans la mesure où ils disposent de poumons et de membres articulés grâce à un seul os. Parmi ces organismes, les téléostéens (« poissons » osseux) sont les plus nombreux.


Les habitants de la Seine

Tout au long de son histoire, l’Homme a entretenu des relations complexes avec les milieux aquatiques et les organismes qui les peuplent. Les « poissons » ne connaissant pas les limites administratives, la région Île-de-France de par la nature de son réseau hydrographique abrite pratiquement l’ensemble des « poissons » du réseau hydrographique du bassin de la Seine. Saviez-vous par exemple qu’on trouve des saumons dans la Seine aux portes de Paris ?! Une femelle de quatre kilos a d’ailleurs été sortie de l’eau à quelques encablures du pont de Puteaux il y a à peine quelques jours.

Saumons, Sandres, Poissons-chats, Silures, Gardons, Rotengles, Goujons, Barbeaux…
Autant d’espèces que vous pourrez découvrir lors de cette conférence !

Plus d’informations :
Ophélie ALLOITTEAU, Chargée de Communication Natureparif
ophelie.alloitteau@natureparif.fr – 01 75 77 79 04

JARDINS A THEMES : les plantes d’orangerie

 

l’orangerie : Une tradition française qui date de LENÔTRE

Les jardins de l’Orangerie à Versailles ont été créé de 1684 à 1686 par Le Nôtre, soit avant les grands travaux du château.

L’Orangerie abrite en hiver plus de mille arbres, orangers, citronniers entre autres. d mai à Octobre les arbres sont disposés le long des allées et autour de la pièce d’eau circulaire au centre du parterre.

notre orangerie contemporaine :

Elle n’est en général pas chauffée, mais elle est disposée de telle sorte que la température n’y descende guère en dessous de 0°C. En cas de froid exceptionnel, on peut relever un peu la température avec un poêle. Un local à murs épais peut très bien constituer une orangerie. La sortie des plantes pour mise en place au-dehors se fait au début de mai, ou même plus tôt pour les espèces ne craignant pas trop le froid. La rentrée des plantes se fait à partir d’octobre.Les plantes d’orangeries seront plantées dans des gros bacs. Les bacs en bois sont très utilisés mais aussi très chers. On emploiera un mélange de bonne terre avec du terreau de feuilles et du terreau de fumier.Les plantes d’orangerie sont à feuilles caduques et persistantes. Ces dernières seront placées dans les parties les plus éclairées. Celles qui sont les plus employées et les plus belles sont : l’Agave, l’Araucaria excelsa, le Bougainvillée, l’Eucalyptus, les agrumes (oranger, citronnier, mandarinier,…), le bananier, le Fatsia, le Laurier-sauce, le Laurier-rose, le Mimosa, le Phoenix des Canaries.– Après l’été, celles qui ont passé la saison en pleine terre doivent alors être rempotées. Toutes seront soigneusement nettoyées et au besoin taillées. Traiter contre les cochenilles qui aiment s’y répandre.
– Pendant l’hiver, il faut aérer le plus possible quand la température extérieure le permet et au contraire bien fermer quand les grands froids sont à craindre. L’hiver, arroser le moins possible afin d’éviter la pourriture.

les plantes de notre orangerie :

Le palmier : Installez les tropiques chez vous ! Cultivez un palmier en véranda ou en intérieur.

Le citronnier : Parmi les agrumes, le citronnier se singularise par sa floraison remontante : floraison et fruits alternent toute l’année.

Le calamondin : Des fruits très colorés et des fleurs, d’un parfum inégalé, presque toute l’année !

le laurier rose : Grand arbuste de soleil, très florifère qui aime les terres fraîches. Ses feuilles sont allongées, fines, vert brillant. Il offre des fleurs roses, rouges, jaunes ou blanches.

Clémentinier
Il produit de beaux fruits orange très décoratifs et très appréciés par les plus gourmands car ils sont sans pépins. Magnifique plante de véranda.

 Bananier d’Abyssinie Maurelii

Ce beau bananier ornemental offre des grandes feuilles en forme de pagaie teintées de rouge. Il peut être cultivé en bac et convient aussi parfaitement à une utilisation comme plante d’intérieur.

Pomelo
Agrume à port régulier et arrondi, découvert aux Antilles aux gros fruits acides à chair jaune ou rose contenant beaucoup de potassium, phosphore et calcium. Ses fleurs sont blanches et parfumées.

Olivier tige
Petit arbre aux feuilles persistantes, d’un joli gris argenté et aux petites fleurs blanches apparaissant au printemps

Dipladenia
Plante grimpante très décorative pour sa floraison retombante aux couleurs vives et son feuillage vert foncé cuivré et brillant. Utilisation en bac et comme plante grimpante.

Le kumquat vient en second quant à la facilité de culture. Ses petits fruits sont ovoïdes et dévoilent une peau très fine ce qui permet de les croquer sans épluchage ou bien de les confire. La fructification a lieu en hiver. La plante résiste jusqu’à -10° et est parfaite en véranda non chauffée.

Le limettier expose une fructification échelonnée toute l’année, surtout en automne et hiver. Ses fruits sont de belle taille, allongés et pointus. Restant verts, ils sont principalement employés en cuisine.

Le mandarinier produit de jolis fruits savoureux, en hiver. Il forme un bel arbuste aux feuilles moyennes, odoriférantes, et se cultive bien en véranda peu chauffée.

Les orangers demandent plus de chaleur, des pots plus importants, voire des bacs avec l’âge et produisent leurs gros fruits de l’automne au printemps. Il en est de même pour les citronniers dont on récolte toutefois les fruits toute l’année durant.Après une taille de formation, l’oranger sera coupé selon une taille dite d’entretien. Taille qui a pour but l’élimination des branches mortes, malades ou se chevauchant.
De l’eau, de l’engrais et une bonne lumière, c’est la recette pour un oranger en pleine santé. Pour une belle récolte, apportez régulièrement un engrais riche en azote et en potasse. En hiver, on réduira les apports à un toutes les 3 semaines. On reprendra ces apports au printemps, à une fréquence d’une fois tous les quinze jours ; on remplacera la terre en surface sur 5 cm des plantes en pot, selon la technique dite de surfaçage. Les arrosages sont réguliers et indispensables, l’oranger ne supporte pas le manque d’eau. Dans le Midi, on peut favoriser la fructification en cessant les arrosages en juin et juillet, et en les reprenant en août.
Cet agrume réussit mieux en serre froide (ou orangerie) ou en véranda avec une température hivernale de 5°C à 15°C, il doit être peu arrosé durant cette période. Dans la maison, un excès de chaleur peut lui faire perdre toutes ses feuilles. Il faut alors couper sévèrement au dessus d’un bourgeon clair (encore vivant) et arroser deux fois par semaine ; il devrait repartir en végétation.

Le bigaradier, un des plus rustiques (-10°), est un oranger amer à très gros fruits hivernaux qui servent à préparer d’excellentes confitures. Non greffé, cet arbuste tolère bien le calcaire.

Bien les cultiver

Offrez à vos agrumes un bon volume de terre plutôt acide: un mélange de terreau et de terre de bruyère, bien drainé avec une adjonction de sable grossier. Prévoyez un apport d’engrais organique « spécial agrumes » au rempotage. Arrosez sans excès et apportez durant la période de végétation/fructification une rasade d’engrais liquide tous les quinze jours, toujours sur terre fraîche. A la fin de la fructification, effectuez une taille légère des rameaux ayant fleuri puis arrosez moins et arrêtez les fertilisations liquides durant deux mois. Veillez à dispenser une eau non calcaire. Si votre eau est « dure », précipitez le calcaire avec un peu de vinaigre dans l’arrosoir ou bien laissez l’eau reposer dans un contenant muni d’une poche de tissu remplie de tourbe blonde afin de l’acidifier.

Veillez à surveiller l’apparition des cochenilles, insectes suceurs caparaçonnés ou d’aspect farineux à l’avers des feuilles. Vous les traiterez à l’aide d’huiles de paraffine ou de colza afin de les asphyxier ou bien en les tamponnant avec de l’alcool à 70°.

Quartiers d’été

Si vous disposez d’une terrasse, d’un balcon ou d’un jardin, vos agrumes apprécieront de passer la belle saison en plein air, au soleil de préférence, mais pas en courant d’air. Vous les abreuverez en conséquence, mais sans excès. Au besoin, semez à leur pied, au printemps et pour faire plus joli, des graines d’alysse annuel odorant au port tapissant et fleurs odorantes.

L’automne venu, penser à rentrer à temps tout ce joli monde pour lui épargner un quelconque dégât dû au gel

Idée maison :cultiver soi même

Agrumes

Semez en pot les pépins (citrons, oranges, pamplemousses…), sans attendre. Ils ne doivent pas, en effet, s’assécher. Enfouissez-les de deux fois leur grosseur dans un mélange souple et bien drainé, humide. Coiffez le tout d’un film plastique maintenu par un élastique pour encourager la germination à l’étouffée. Placez à la chaleur et à la lumière.
Un mois après, les jeunes pousses sont généralement vigoureuses. Supprimez alors toute protection. Arrosez modérément en prenant soin de laisser sécher quelque peu la terre entre deux arrosages. Si l’air est sec, pratiquez régulièrement des brumisations. Pincez les tiges et rempotez en sol riche et souple. Eventuellement, placez en extérieur durant la belle saison.

Grenadier

Procurez-vous un fruit de grenade bien mûr. Après dégustation nettoyez les grains de leur enveloppe gluante et semez – les en pot en les enfouissant de 2 cm. Enveloppez le tout d’un plastique transparent maintenu par un élastique pour favoriser la germination à l’étouffée. Placez au chaud et à la lumière. Enlevez le plastique dès la levée. Repiquez ensuite en pot individuel et placez dehors durant l’été. Vous obtiendrez ainsi un bel arbuste d’orangerie ou bien d’extérieur dans le Midi.

Ananas

Lorsque vous consommez un fruit d’ananas, prenez soin de conserver la partie supérieure avec son toupet de feuilles et quelques millimètres de chair. Laissez sécher ainsi plusieurs jours. Placez le tout sur un pot rempli d’un mélange souple humidifié puis coiffez d’un plastique maintenu par un élastique pour favoriser un enracinement à l’étouffée. Placez à la lumière et à la chaleur, une chaleur dispensée par le fond si possible (dessus de réfrigérateur) . Lorsque de nouvelles feuilles commencent à se former, c’est le signe que la plante s’est enracinée. Il est temps de rempoter votre ananas dans son pot définitif, dans un mélange poreux.

Caféier

Si vous arrivez à vous procurer des grains verts de café, non – torréfiés , plantez-les simplement dans un pot. Placez à la chaleur et à la lumière. La germination est généralement rapide, en deux semaines. Ne laissez pas la terre sécher. Rempotez au stade jeune puis régulièrement par la suite en terre riche. La plante forme, avec le temps, un petit arbuste avec de belles feuilles vertes et, si vous avez de la main verte, des fleurs blanches très parfumées.

Manguier

Prenez soin de ne pas endommager le gros noyau d’une mangue bien mûre. Plantez-le, couché sur le côté, dans un grand pot ou une barquette, à peine enterré. Placez le tout à la lumière et à la chaleur, en coiffant le contenant d’un film plastique maintenu par un élastique. Patience ! La germination a lieu au bout de deux à trois semaines. Enlevez alors le plastique et laissez pousser et raciner avant de rempoter définitivement. C’est un bel arbuste vigoureux.

Avocatier

Nettoyez le noyau en enlevant méticuleusement la gangue qui l’enveloppe à l’aide d’un couteau. Employez des piques à brochettes fichés sur les côtés afin de maintenir le noyau, bout pointu vers le haut, au dessus d’un verre ou d’une carafe. Remplir d’eau pour immerger d’un demi – centimètre la base du noyau. Maintenir le tout dans un endroit chaud et lumineux et vérifier le niveau de l’eau. Le noyau éclate bientôt pour laisser passer des racines (vers le bas), puis bientôt une tige (vers le haut). Pincez cette tige de moitié dès qu’elle atteint 20 cm de hauteur afin d’ obtenir une plante bien ramifiée. Placez en pleine lumière et pincez régulièrement les tiges. Au besoin, installez ensuite dans un pot pour obtenir un bel arbuste luxuriant à grandes feuilles vertes

Gingembre

Ces curieux rhizomes que vous trouverez dans les épiceries exotiques s’enracinent facilement si vous les placez à plat, en travers d’un verre ou d’une carafe, de sorte qu’ils trempent d’un tiers dans l’eau . Lorsque les racines atteignent 3 cm de longueur, rempotez dans un mélange humifère et poreux. Placez à la lumière mais pas en plein soleil. Les feuilles sont longues et apparaissent directement sur le rhizome. La plante, verte et élégante, ne forme pas de tige.

Extraits du site http://mag.plantes-et-jardins.com/ecrit par louis farret

IDEE FASHION : MUR VEGETALISE, véritable écosystème vertical

Mur végétal, mur végétalisé, mur vivant, cloison végétale ou jardin mural…

quelles que soient l’appellation et la méthode utilisée, ce concept issu du jardinage urbain consiste à végétaliser des surfaces verticales.

Le procédé inventé par Patrick Blanc, botaniste-chercheur du CNRS qui a réalisé les murs végétalisés du musée des Arts
Premiers à Paris, permet d’accroître l’isolation thermique et phonique, tout en créant un espace esthétique.

Aussi, un mur végétalisé devient très vite un véritable écosystème vertical dont la flore intervient dans le microclimat
tout en attirant, par sa biodiversité, certaines espèces d’oiseaux.

Même sur un petit espace, il est possible de s’entourer de nature. Vous n’avez pas de jardin ou qu’un balcon ? Le mur
végétalisé est fait pour vous.

Sur un mur bien exposé à la lumière, coller une fine plaque de PVC ou de liège, pour éviter la moisissure.
Fixer une première toile de feutrine épaisse puis un second panneau de feutrine.

Créer un quadrillage à l’aide d’agrafes et inciser, avec un cutter, la partie supérieure de chaque quadrillage, uniquement
sur la première couche de feutrine.

Insérer dans la fente découpée un substrat puis les plantes : lierre, mousses, fougères et autres plantes résistantes

Ajouter le système d’arrosage : à la base du mur, fixer un bac étanche (en bois ou en terre cuite) contenant de l’eau
et un buller pour oxygéner l’eau et éviter les moisissures ;

Installer une pompe à eau dans le bac et un tuyau fixé sur un côté et en haut du mur végétal, de sorte à ce qu’il forme
une équerre. Micro-percer le tuyau sur la partie supérieure du mur pour un arrosage au goutte à goutte, plus économique et mieux réparti.

Le coût de ce mur végétal à faire soi-même revient, toutes fournitures achetées (y compris la pompe) aux alentours
de 70 euros le m2 soit 5 à 10 fois moins que dans le commerce

Autres techniques :

À partir du sol, avec des plantes grimpantes : clématites, rosiers, jasmin, chèvre-feuille… en faisant courir les plantes sur un treillage (bois ou autre) ou des végétaux à crampons (lierre, vigne-vierge) qui s’accrochent seuls les parois.

Par le biais de balconnières ou de jardinières disposées et/ou accrochées contre un mur (avec les mêmes plantes grimpantes que ci-dessus)

Ou encore par un support spécial plus élaboré comme la sphaigne ou la feutrine fixées sur un mur et qui retiendra
le substrat qui nourrit les plantes. Un système compliqué et coûteux d’hydro-alimentation au goutte à goutte est alors
nécessaire.

Bon à savoir

Pour prospérer, une plante n’a pas besoin de terre mais d’une surface stable où les racines peuvent se fixer et
d’une réserve d’eau et de sels minéraux permettant à la plante sous l’action conjuguée du gaz carbonique ambiant
de se nourrir par photosynthèse.

Un mur végétal, grâce au coussin d’air qui le sépare du mur ainsi qu’à la protection des plantes, permet de baisser de 15°C la température de surface d’un mur ou d’un toitexposé en plein soleil.
Pour accentuer les qualités phoniques d’un mur végétal, en bordure du jardin, d’un voisin ou près d’une route, vous pouvez utiliser des briques creuses sur lesquelles vous fixez des « poches » végétalisées.

Consulter aussi cette page : http://www.parc-opale.fr/biodiversite7.asp

extraits de http://www.parc-opale.fr/bibliotheque/biodiversite/murvegetalise.pdf